Bégonia, pommes et poire

Un foert joli tableau d’August Macke, un peintre qui fait partie de mes préférés.

Un foert joli tableau d’August Macke, un peintre qui fait partie de mes préférés.

L’optimiste ne refuse jamais de voir le côté négatif des choses; il refuse simplement de s’attarder dessus. (Alexandre Lockhart)
*illustration de John J Muth

Il n’est pas de livres que j’entame autrement qu’avec enthousiasme, car aucun ne m’est imposé. Il s’agit toujours d’un choix en raison du sujet, de l’auteur ou de l’auteure, du résumé, d’une critique ou d’un conseil de quelqu’un de mon entourage dont je partage les goûts. Dans le cas du Pianiste de la Nouvelle-Orléans, c’est le sujet qui a été le déclencheur.
C’est donc prête à me laisser emporter par ce long roman (près de 500 pages) que je me suis attaquée à cette histoire mettant en scène un journaliste chargé d’écrire un article portant sur une légende du jazz à la demande du fils de celui-ci. Ce qui s’annonce comme une véritable chasse aux indices afin de construire une histoire solide devient rapidement une quête qui n’en finit plus, avec des répétitions, des détours inutiles et des longueurs, mais des longueurs.
Pourtant, Paul Couturiau tenait là un bon filon. Un très bon, même. Le jazz. La Nouvelle-Orléans. Les rapports entre les êtres. Les non-dits. Une enquête. La reconstruction d’un personnage. Tout était là. Mais pas le rythme, alors que ce roman tourne autour de la musique. On piétine, tant dans des détails sans intérêt que dans des trémas sur des i alors que des points auraient été bien suffisants. Du coup, le livre nous tombe hélas souvent des mains.
Dommage. J’aurais tant aimé vous dire que ce roman est inoubliable. Ce n’est pas le cas.

La liste des musées que je souhaiterais visiter un jour n’en finit pas de s’allonger. Et je suis bien consciente que je ne verrasi probablement pas plus de 5 % d’entre eux avec de la chance. Le Musée des instruments de musique de Wszybie, en Pologne, vient de s’sjouter à la liste.

Ça y est, l’été est officiellement arrivé! C’est ce qui m’a poussée à choisir cette scène livresque imaginée par l’artiste Senny Lim, afin que vous la racontiez en vos mots.
Aucun commentaire ne sera validé avant dimanche prochain. Vous avez donc plus que le temps de lire les textes déposés sur l’illustration de dimanche dernier et d’écrire quelques lignes. C’est avec plaisir que nous vous lirons.
D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous les envostistes et à celles et ceux qui les lisent.

On m’a dit tellement de bien des romans de Fanny Britt que je me suis dit qu’il était plus que temps que j’en lise un. Or, j’ai dû rater quelque chose. Ou j’attendais trop de ce roman, car c’est avec enthousiasme que je l’ai entamé, me réjouissant d’avance du plaisir que j’aurais à le lire. Mais ça n’a pas duré. Je me suis vite ennuyée malgré l’écriture imagée, malgré quelques jolies tournures, malgré le fait que je voulais tellement aimer ce livre puisqu’il n’avait pratiquement reçu que des louanges.
J’ai rapidement décroché, inintéressée par l’histoire et par son dénouement. Tout cela était si prévisible.
Retrouver l’amour de ses 20 ans quand on a pratiquement le double de cet âge et qu’on est heureuse, amoureuse, aimée, mère et comblée peut-il apporter quelque chose à Tessa? On a une bonne idée de la réponse avant même d’avoir lu quelques pages.
Mais avant, il nous faudra découvrir la vie de Tessa, courtière immobilière, pendant les trois jours précédant son rendez-vous avec son ancien amoureux. Petits morceaux du quotidien, attente, soupirs, sourires, il y a un peu de tout, plus de l’espoir qui ne pourra mener qu’au désenchantement.
Je sais que je vends ainsi la mèche. Mais je n’y peux rien. Je n’ai pas accroché une miette. Ou plutôt, j’ai vite déchanté.
On verra si je m’aventure à lire un autre roman de Fanny Britt. Pour le moment, je n’en ai pas du tout envie.

Pour souligner l’arrivée officielle de l’été, ce superbe tableau signé Vincent van Gogh.

Le printemps devrait nous faire comprendre une bonne fois pour toutes que rien n’est jamais perdu. (Sylvain Tesson)
*illustration de Renee Melia