Elles sont nombreuses, les librairies que j’aimerais visiter un jour. Et la librairie Acqua Alta, à Venise, dont j’entends parler depuis des années, est assurément l’une d’elles. Et quelle belle façon de la faire découvrir que cette illustration de l’artiste Amaranta De Francisci.
J’ai eu la chance de visiter les jardins de Métis en juillet 2019. J’en conserve un souvenir indélébile et je rêve d’y retourner un jour. Cette toile du peintre Jean-Pierre Gagnon montrant une partie de ceux-ci, qui m’a été envoyée par Claire, ne pouvait que me plaire. Énormément.
Je croyais connaître toutes les toiles de Georgia O’Keeffe mettant en vedette des coquelicots. Je me trompais, J’ignorais l’existence de ce tableau peint en 1950, qu’on peut voir au Musée d’art de Milwaukee, qu’aime beaucoup Cheryl, l’expéditrice de cette carte.
Je ne remercierai jamais assez Marie-Josée, la mère de ma filleule, qui m’a fait découvrir cette artiste il y a plus de 35 ans.
J’aime pratiquement toutes les cartes postales, qu’elles soient récentes ou anciennes, qu’elles soient réalisées à partir de photos, d’illustrations, de tableaux ou de collages, tant qu’elles font preuve de bon goût.
Or, les cartes postales colorisées au fini glacé sont plutôt rares. J’ai donc eu beaucoup de chance de trouver celle-ci dans un lot acheté récemment.
La place de Brouckère a sûrement bien changé depuis l’envoi de cette carte en 1951 à destination de Londres. C’est pourquoi je laisse Anémone et Armando vous en dire plus.
Avec l’hiver qui hésite encore à s’installer de façon définitive puisque nous aurons droit à un redoux cette semaine, mais qui n’hésitera plus longtemps à prendre ses aises, je sens que je passerai prochainement davantage de temps au chaud à lire, avec une tasse de thé ou de café à proximité. C’est pourquoi je me suis un peu reconnue dans cette toile de l’artiste Becca Stadtlander, que j’ai choisie pour que vous la racontiez en vos mots.
Comme le veut l’habitude, aucun commentaire ne sera validé avant dimanche prochain, ce qui vous laisse amplement de temps pour lire les textes déposés sur la scène livresque de dimanche dernier et d’écrire quelques lignes. C’est avec plaisir que nous vous lirons dans une semaine.
D’ici là, profitez des journées plus chaudes, si vous en avez l’occasion. C’est ce que je compte faire pour ma part.
Certaines personnes toruveront peut-être cette carte banale. Mais ce n’est pas mon cas, loin de là. Et pour une raison bien spéciale. Quand j’avais trois ans, j’ai accompagné mon grand-père maternel à la pépinière pour l’achat d’une épinette qu’il voulait offrir à mes parents.
Il avait une idée en tête : trouver une épinette qui avait ma taille.
Celle-ci a bien grandi depuis. Elle est plus haute que la maison aujourd’hui. Je ne peux passer à côté d’elle sans penser à mon grand-père et à ce jour marquant.
On devrait toujours faire les choses au moment où l’on a envie de les faire, sans tergiverser, sans vouloir être raisonnable, sans remettre à plus tard. Parce qu’on ne sait jamais s’il y aura un « plus tard », en réalité. Et il suffit d’un minuscule grain de sable pour que le « plus tard » se transforme en « trop tard », pour que l’espoir se métamorphose en regrets. (Amélie Antoine)