Même si je n’ai pas vu Paris depuis 2005, j’aime toujours Paris et le souvenir que j’ai de ses rues, de ses musées, de ses cafés semble inaltérable. De même que les heures passées avec des amis ou en solo à sillonner ses quartiers, avide de tout voir. Je ne pouvais qu’aimer cette illustration signée Magali Rieusset.
On ne peut pas tout expliquer. Je ne peux donc pas vous dire avec certitude pourquoi ce collage me plait particulièrement. Je sais seulement que c’est le cas et que j’avais envie de vous le montrer.
J’ai tant de souvenirs heureux que je peux vivre au chaud pendant des années en me les remémorant. Ainsi, ces deux jours passés à Annecy et dans les alentours en juillet 1981. Pas de 2 CV comme sur cette illustration, mais la beauté des paysages et la générosité de mes hôtes, amoureux de leur région.
Ce jour-là, la vie s’est arrêtée et n’a plus jamais été la même. J’avais 10 ans et je venais d’apprendre le décès de mon grand-père. Je lisais une des aventures de Tintin quand je l’ai su.
Laquelle? Je ne sais plus. Je sais seulement que peu importe l’album, il me ramènera toujours à ce jour funeste. Ce qu’a fait cette carte postale, ce que ne pouvait deviner l’expéditeur en choisissant cette carte à mon intention.
Je préfère donc les images tirées des albums aux couvertures. Vous savez maintenant pourquoi.
Déjà dimanche! Mais comment les semaines peuvent-elles passer si vite? Est-ce la question que se pose le lecteur peint par Henri de Braekeleer en examinant l’une des cartes de son atlas? À vous de nous le dire en racontant en vos mots ce que cette scène évoque pour vous.
Comme le veut l’habitude, aucun commentaire ne sera validé avant dimanche prochain. Vous avez donc plus que le temps d’écrire quelques lignes et de lire les commentaires déposés sur la scène livresque de dimanche dernier. C’est avec plaisir que nous vous lirons.
D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous les envosmotistes et à celles et ceux qui les lisent.
La vie continue à Odessa. Même s’il y a la guerre. Même si la vie est difficile. Mais le besoin de partager et de s’ouvrir au monde demeure, m’a expliqué Maria, qui a choisi cette carte postale bien spéciale à mon intention.
À l’époque de l’URSS, on trouvait partout ce qu’on appelait des appartements communautaires, lesquels étaient de larges appartements qu’on avait divisés afin d’abriter plusieurs familles. Chaque famille, peu importe le nombre de personnes qu’elle comptait, vivait dans une seule pièce et partageait cuisine et toilettes avec les autres locataires.
Les visiteurs ne dérangeaient pas tout le monde. Il y avait une sonnette par pièce/logement, comme le montre cette photo. Mëme si de tels appartements ont graduellement disparu, il en resterait quand même plusieurs à Odessa.
Les citations ne sont pas des paravents derrière lesquels on se réfugie. Elles sont la formulation d’une pensée que l’on a caressée, un jour, et que l’on reconnaît , exprimée avec bonheur, sous la plume d’un autre. Les citations révèlent l’âme de celui qui les brandit. (Sylvain Tesson)