Il a fait 33 degrés mercredi. Une vraie journée d’été alors qu’octobre venait de débuter. Probablement un au revoir de la part de l’été puisqu’il a depuis vendredi après-midi laissé sa place à l’automne. En effet, il pleut depuis.
C’est peut-être la raison pour laquelle j’avais tant besoin de chasser le gris et de choisir cette scène livresque de Renee Melia où le rouge est à l’honneur. À vous de le faire vivre en vos mots comme vous l’avez si bien fait cette semaine, inspirés par l’illustration que je vous avais proposée.
Comme d’habitude, aucun commentaire ne sera validé avant dimanche prochain. Vous avez donc plus que le temps d’écrire quelques lignes afin de nous raconter ce qu’évoque pour vous cette lectrice.
D’ici là, bon dimanche à tous les envosmotistes et à celles et ceux qui les lisent.
Mes amies Claire et Anne se sont récemment retrouvées au château de Grignan, dans la Drôme, lequel a accueilli la marquise de Sévigné à l’occasion de trois longs séjours. Ce fut bien évidemment l’occasion pour elles de m’envoyer une carte postale.
Les cartes mettant en scène l’édition de 1773 des lettres de la marquise et la pendule à L’Amour endormi de l’horloger Étienne Lenoir ne pouvaient que me plaire. Vous vous en doutiez, non?
C’est une carte bien spéciale que celle-ci. Une carte que mon ami Armando a commandée en Allemagne et qu’il m’a envoyée du Portugal à l’occasion de mon anniversaire. Une carte que je choisis de partager avec vous aujourd’hui, jour de l’anniversaire de Nicolas Peyrac.
Nicolas Peyrac, dont j’entendis pour la première fois en août 1975 So far away from L.A., devenue depuis un titre incontournable de la chanson française et de tous les spectacles de celui qui fait partie de ma vie depuis ce jour-là. Quelques jours plus tard, j’achetais son premier album, quelques mois plus tard, le deuxième.
Puis, j’ai assisté à quelques spectacles au fil des ans. Je l’ai même rencontré à quelques reprises après. Pour le programme de ma seule pièce de théâtre, en 1984, j’ai utilisé quelques lignes de sa chanson Il suffirait.
Nicolas Peyrac faisait partie de ma vie. Tout simplement. Plus tard, plus précisément en 1994, lorsque j’animais une émission de télévision portant sur la littérature sur une chaîne de télé communautaire, je l’ai interviewé pour son roman Qu’importe le boulevard où tu m’attends. Nicolas Peyrac vivait alors à Montréal. Or, comme une entrevue dure toujours plus longtemps que l’entrevue elle-même puisqu’il faut ajouter à celle-ci les tests de son et le réglage des éclairages, nous avons pu discuter un peu.
Un peu plus de dix ans plus tard, le membre d’un site consacré à l’artiste d’origine bretonne communiqua avec moi à la suite de la publication d’un de mes premiers billets au pays de Lali afin de me joindre au groupe. J’en fis donc partie pendant quelque temps, puis le groupe se transforma par la suite, si bien que je finis par le quitter.
Mais c’est ainsi que je fis la connaissance d’Armando, d’abord par l’entremise du forum, puis en vrai, en 2007. Une amitié qui dure et dure encore, et le plus présent de tous mes lecteurs.
Nicolas Peyrac est donc qui nous a réunis. Cette carte postale unique est donc plus que précieuse pour moi. C’est un des plus cadeaux que j’ai reçus dans ma vie.
Et comme c’était un cadeau d’anniversaire et que c’est aussi un anniversaire aujourd’hui, je vous invite à écouter Pour mon anniversaire, une chanson datant de 1976.
Le vrai bonheur nécessite un minimum de solitude, afin de se trouver soi-même, de rencontrer l’être qui est en nous, celui que rien ni personne n’a modelé, celui qui se souvient d’où il vient et qui il est réellement. (Christian Signol)
Quelle joie de trouver dans un lot acheté en ligne une carte postale du Théâtre de Guignol de la Maison de Guignol, à Lyon, mettant à l’honneur Gnafron, Madelon et Guignol. Pour la Québécoise que je suis, le théâtre de Guignol est on ne peut plus français. Il me semble même avoir rêvé longtemps à ce jour du début des années des années 1980 où les célèbres marionnettes m’attendaient au Jardin du Luxembourg. Souvenir impérissable.
J’aime beaucoup les illustrations de Louise Neumann, dont la boutique bien connue des cartophiles s’appelle LouPaper. Je ne pouvais donc qu’aimer cette carte envoyée de Virginie par Marcie.
Toute destinée, si longue, si compliquée soit-elle, compte en réalité un seul moment, celui où l’homme sait une fois pour toute qui il est. (Jorge Luis Borgès)
Pour souligner la Journée mondiale de la carte postale qui se tient aujourd’hui, j’ai choisi ce collage fait de timbres représentant des lupins, une composition de l’artiste Kay Burrell, originaire de Seatlle, pour lequel j’ai eu un véritable coup de foudre.