En montgolfière

Un tour de montgolfière au-dessus de Paris dans les années 1890, voilà quelque chose qui m’aurait bien plu!

Un tour de montgolfière au-dessus de Paris dans les années 1890, voilà quelque chose qui m’aurait bien plu!

Écrire ne serait-ce donc que ça, une manière désespérée de conserver ce qui meurt? (Diglee)
*toile de Christen Dalsgaard

Le 15 janvier 1891 naissait ma grand-mère maternelle. J’ai, parait-il, ses yeux verts. De plus, c’est d’elle que je tiens ma passion pour les cartes postales, mais je ne le sais que depuis environ cinq ou six ans.
En effet, la collection de cartes postales de ma grand-mère se trouvait dans une boîte qu’a dénichée mon cousin François dans le bureau de mon oncle lorsqu’il a vidé la maison de ses parents au moment de la vente de celle-ci.
La cartophilie serait-elle génétique? On peut se poser la question, car mon oncle collectionnait aussi les cartes postales au début des années 1960.
J’ignore si ma grand-mère aimait les étoiles de mer. Je sais par contre qu’elle aimait les chandelles, d’où cette carte postale pour souligner son anniversaire.

Alors que je viens à l’instant de valider les textes que vous avez déposés sur la scène livresque de dimanche dernier, que je vous invite à lire et à commenter si vous en avez envie, il est temps pour moi de vous proposer autre chose à vous mettre sous la dent.
Mon choix s’est arrêté sur une illustration de Jean-Baptiste Monge, qui a pour titre L’archiviste. À vous de nous raconter ce qu’elle évoque pour vous, en vers ou en prose. Il n’y a pas de règles au pays de Lali.
Comme le veut l’habitude, aucun commentaire ne sera validé avant dimanche prochain, D’ici là, bonne semaine à tous les envosmotistes et à celles et ceux qui les lisent.

Une fort jolie vue de la place Rogier, à Bruxelles, en 1960, une photo de René Dejace sur carte postale envoyée par mon amie Sofie.
Bien sûr qu’elle a des airs de Noël, mais Montréal aussi. Nous avons reçu une trentaine de centimètres de neige.

L’année 1973 a été marquante pour toutes sortes de raisons que je n’énumerai pas ici. Elle fut pour moi l’année où j’ai découvert le monde de la correspondance internationale. C’est en effet au printemps de cette année-là que, par l’entremise de l’organisation finlandaise IYS (International Youth Service), j’ai obtenu l’adresse de Liliane, en Alsace.
Nous avons échangé de nombreuses lettres jusqu’en 1981 où nous nous sommes enfin rencontrées lors de mon premier voyage en Europe. Deux ans après, j’assistais à son mariage. Puis, quelques années plus tard, elle a cessé d’écrire, trop prise par sa vie de maman.
Or, il y a cinq ans, sa sœur Alice m’a retrouvée par l’entremise des réseaux sociaux. Puis ce fut le tour de Liliane.
Nous n’avons pas repris notre correspondance, mais nous savons que nous ne sommes pas loin l’une de l’autre malgté l’océan qui nous sépare. Nous avons même eu l’occasion de nous revoir virtuellement au début de 2020. Un grand moment d’émotion.
Nous reverrons-nous un jour en vrai? Pour l’heure, cette toile de l’artiste Nicole Guth sur carte postale, intitulée Gel bleu, qu’elle m’a envoyée pour souligner l’arrivée de 2023 m’a transportée chez elle, à Oberhoffen. Et tellement de souvenirs ont jailli de ma mémoire. Tellement. Je vous en raconterai peut-être certains un de ces jours.

Pourquoi redouter le fait de ne rien faire? Il faut réhabiliter la perte de temps avec des amis, sa famille, et surtout avec soi-même. (Alberto Eiguer)
*toile de Stéphanie Lambourne




Mon amie Ode a passé quelques heures à Amsterdam à l’occasion d’une escale entre Montréal et Rome. Elle en a profité pour visiter quelques boutiques et acheter quelques cartes postales, notamment celles-ci, des illustrations de Sjoerd Jan Edelenbos, à propos duquel je n’ai hélas rien trouvé, ce qui ne m’empêche nullement de les partager avec vous.

Il fut un temps où mon amie Chantal et moi nous écrivions pratiquement tous les jours. Nos lettres se croisaient au-dessus de l’océan, amusées peut-être par notre frénésie. Et puis, pour toutes sortes de raisons, nous avons cessé de nous écrire, ou plutôt ai-je cessé de le faire.
C’est donc avec beaucoup de joie que je vais reprendre mes échanges avec Chantal, qui m’a envoyé cette très belle vue de Brest, ville qu’elle a adoptée il y a de nombreuses années et qui, pour moi, sera toujours la ville de la Barbara de Prévert.