Si un jour je visite l’Oregon, je passerai une nuit ou deux au Sylvia Beach Hotel, à Newport. Question de dormir dans l’une des chambres thématiques mettant à l’honneur l’univers de quelques écrivains,
Je ne choisirais peut-être pas celle-ci, consacrée à Dr Seuss, mais plutôt celle dédiée à Colette, à Jane Austen, à Emily Dickinson, à Virginia Woolf, ou à Agatha Christie.
Peut-être que ma vie ressemblera à cette scène imaginée par l’illustratrice Kathrin Honesta dans quelques jours. Je devrais, en effet, être en vacances à partir du 19 décembre.
Je n’ai pas fait de projets, car je sais fort bien qu’il y a de fortes chances que je doive tout de même me brancher chaque matin afin de voir si tout se passe bien – ou pas. Chaque fois que je m’absente, pour un après-midi, deux-jours, ou une semaine, les demandes folles avec des échéances trop serrées nous tombent dessus. Je dois donc ne pas être trop loin, d’autant plus que ma supérieure hiérarchique vient de nous quitter : elle rentre en France demain, après sept ans au Québec. Ce qui complique un peu la vie des deux personnes de mon équipe qui ne peuvent plus faire appel à elle au besoin.
Autrement dit, si tout va bien, je devrais être en mesure de prendre mon temps, de regarder la lune et les étoiles, de traîner en pyjama, de me faire des pauses thé et de lire plus qu’un paragraphe avant de tomber de fatigue.
Je me réjouis donc déjà de lire vos histoires dans une semaine, car aucun texte ne sera validé avant dimanche prochain. Vous avez donc plus que le temps de faire vivre cette scène livresque et de lire les textes déposés sur celle de dimanche dernier.
Sur ce, bon dimanche et bonne semaine à tous les envosmotistes et à celles et ceux qui les lisent.
Je ne connaissais pas du tout Jean-Jacques Grandville. Je ne peux donc que grandement remercier mon amie Sabine de m’avoir fait découvrir cet artiste, à la fois caricaturiste, illustrateur et lithographe.
Ici, la couverture et deux lithographies tirées de son recueil Les fleurs animées, les cartes postales choisies spécialement pour moi. Vous remarquerez sûrement la tulipe et le coquelicot.
Comme Sophia aiment beaucoup les affiches publicitaires d’une autre époque, tout comme moi, elle a choisi cette carte pour moi plutôt qu’une vue d’une plage portoricaine. Je ne m’en plaindrai pas, loin de là. J’aime beaucoup cette affiche.
J’ai lu quelque part que le souvenir n’est pas le souvenir de l’instant où l’évènement a eu lieu, mais le souvenir de la dernière fois où le souvenir a surgi. Nos souvenirs sont des souvenirs de souvenirs de souvenirs. (Monique Sabolo)
Il est des villes aimées tout de suite, sans aucune hésitation, d’un élan. Des villes où je ne ne me suis pas posée assez longtemps pour les apprécier à leur juste valeur. Des villes que j’aimerais revoir. Ostende en fait partie.