Inspirée par les fleurs

L’artiste Sonja Prosen, que m’a fait découvrir mon amie Sofie, est inspirée par les fleurs, ce qui donne lieu à de magnifiques collages qui deviennent des cartes postales et des objets décoratifs. Ici, sa Frida.

L’artiste Sonja Prosen, que m’a fait découvrir mon amie Sofie, est inspirée par les fleurs, ce qui donne lieu à de magnifiques collages qui deviennent des cartes postales et des objets décoratifs. Ici, sa Frida.

Comme l’hiver s’est installé à Montréal dans les derniers jours, cette illustration signée Chloe Bristol m’a semblé de circonstance, même si je suis loin d’apprécier l’arrivée de la neige. Mais il faudra vivre avec pour les prochains cinq mois, peut-être davantage.
Pour l’heure, je vous invite à donner vie à cette scène livresque comme vous le faites si bien semaine après semaine. Comme aucun commentaire ne sera validé avant dimanche prochain, vous avez amplement le temps de lire les textes déposés sur l’illustration de dimanche dernier, de les commenter et d’écrire quelques lignes.
D’ici là, bon dimanche et bonne semaine `à tous les envosmotistes et à celles et ceux qui les lisent.



Il y a dix ans, je vous avais invités à découvrir l’illustratrice Marie Desbons. Je vous invite à le faire à nouveau.

Celle qui rêvait de voir Orly un jour en raison du cinéma ne l’a vu qu’à sa troisième traversée de l’Atlantique. En effet, à l’époque où la compagnie aérienne Wardair existait, c’est à Orly que ses avions atterrissaient.
Quel bonheur, donc, de dénicher cette carte postale datant de nombreuses années, mettant en vedette l’aéroport et même deux 2CV!

Je ne connaissais pas l’écrivaine Jhumpa Lahiri avant de recevoir cette carte postale. Or, j’aimerais la découvrir en lisant ses nouvelles en raison de cette citation qui affirme que : L’écriture est avant tout un dialogue intérieur.

La magie est bien réelle. Peut-être pas de la manière dont certains l’entendent, mais il suffit d’ouvrir nos yeux et notre cœur pour la sentir partout, autour de nous et en nous. Elle attend juste que nous la découvrions. (Kim Liggett)
*illustration de Raquel Diaz Reguera

Si vous visitez un jour l’Inde, il vous faudra vous arrêter dans l’État de Maharashtra afin de visiter les grottes d »Elephanta, qui font partie du Patrimoine mondial de l’Unesco. Vous y croiserez la déesse Shiva en train de danser. Et elle sera sûrement plus spectaculaire que sur une carte postale.

Qu’est devenue Nurdan, ma correspondante qui habitait Istanbul? Nous pensions pouvoir nous rencontrer en juillet 1976 à Montréal, car elle faisait partie de l’équipe d’athlétisme nationale et devait représenter la Turquie à l’occasion des jeux olympiques dans la catégorie saut en longueur.
Mais une blessure l’a empêchée de participer à cet événement dont elle rêvait tant. Et nous ne nous sommes jamais rencontrées. Et un jour, elle a cessé de répondre à mes lettres.
Je me demande parfois si elle vit toujours à Istanbul, si elle a un travail qui lui plait, si elle est entourée d’amour. Et quand j’ai reçu cette carte, ces questions me sont revenues. Et une nouvelle : fréquentait-elle la mosquée Süleymaniye ou un autre lieu de culte?

Le temps d’une carte postale, remontons le temps. Jusqu’en 1915, plus exactement. Et installons-nous au Blanco’s Café de San Francisco, qui a beaucoup de choses à nous raconter.

Les cent ou mille meilleurs livres n’existent pas; il existe pour chaque individu un choix particulier d’ouvrages qui lui ressemblent, qu’il comprend. Une petite bibliothèque peut dans ces conditions signifier tout un monde. (Hermann Hesse)
*illustration de Georgiana Chitac