Lali

J’ai un gros faible pour les affiches d’une autre époque, je crois l’avoir déjà mentionné. Je ne pouvais qu’être séduite par cette illustration signée Giuseppe Boano, mettant le Théâtre royal de Turin à l’honneur.

Combien d’endroits les cartes postales m’ont-elles fait découvrir? Il serait impossible de le dire tant ils sont nombreux… La carte postale du jour m’a emmenée à Francfort, et plus précisément au Musée de la Communication où l’on trouve des téléphones de toutes les époques. Dring! Dring!

Coup de cœur pour les lectrices de l’artiste britannique Lucy Almey Reid. Est-ce la même chose pour vous?

Ce que nous souhaitons tous.

Je retournerais volontiers en Bretagne, question de revoir des endroits aimés ou d’en découvrir de nouveaux, comme la pointe de Pen-Hir, qui me fait rêver…

Je suis souvent, très souvent, dans ma bulle. Avec mes cartes postales, mes livres, mon koala en peluche et une tasse de café ou de thé. Enfin, en dehors des heures de travail, des journées trop longues passées devant mon écran, à faire souvent l’impossible pour satisfaire les uns et les autres. Ces collègues qui croient que des traductions se font en claquant des doigts ou qu’un document peut être révisé en criant ciseaux.

C’est peut-être parce que je suis fatiguée de toujours être à la merci des urgences de dernière minute que j’aime retrouver ma bulle, m’y installer, ne pas sortir.

Il est vrai que ma vie culturelle en a pris un coup depuis la pandémie. Et si celle-ci m’a manqué au début, ce n’est plus le cas. Je retournerai au théâtre et au cinéma. Sûrement. Mais pas tout de suite.

Je veux d’abord retrouver plus régulièrement le pays de Lali. Parler de mes lectures. De moi. De mes trouvailles. Il y a tant de choses que j’ai envie de raconter. Tant de souvenirs que je veux partager. Tant d’anecdotes qui jaillissent au détour d’une carte postale, d’une phrase, d’un tableau, que j’aimerais déposer ici.

Pour l’heure, ce sera une tasse de café. Puis, je regarderai par la fenêtre les enfants pressés de se rendre à l’école. Et je sourirai. Tout simplement.

*illustration d’Anna Speshilova

Quand on compte six pharmaciens dans sa famille et qu’on a travaillé à la pharmacie familiale un peu plus de 20 ans, l’attrait pour les pharmacies ne tarit jamais. Je ne pouvais donc qu’être très heureuse de trouver dans ma boîte aux lettres cette carte en provenance du Brésil soulignant les 150 ans de la Pharmacie Granado, à Rio de Janeiro, dont l’histoire est remarquable.

Envie d’insolite? Pensez à passer une nuit à l’hôtel Ještěd, à une heure de Prague, dont voici quelques images pour vous tenter. 

La scène peinte par l’artiste biélorusse Valentin Gubarev m’a tout de suite fait sourire. Aura-t-elle le même effet sur vous? Vous rappellera-t-elle quelqu’un?

C’est ce que nous saurons dans une semaine, et pas avant, lorsque tous les commentaires déposés sur cette toile seront validés. Vous avez donc plus que le temps de lire les textes qui ont animé la scène livresque de dimanche dernier et d’écrire quelques lignes.

D’ici là, oubliez l’aspirateur, prenez un livre ou faites la sieste. C’est avec joie que nous vous lirons dimanche prochain!

La créativité demande du courage, a affirmé Matisse. Qu’en pensez-vous?