Parmi les films qui demeureront inoubliables, du moins pour moi, My Fair Lady de George Cukor.
Quelle chance d’avoir reçu cette carte postale où l’on peut voir Audrey Hepburn dans l’un des plus fabuleux costumes créés par Cecil Beaton pour ce film qui remporta en 1965 huit Oscars.
Il suffisait d’y penser. C’est ce que je me suis dit quand j’ai reçu cette carte postale de la part de Sofie, une photo prise par Martina Issler mettant en scène des journaux intimes colorés.
Un champ de tulipes et l’espoir d’un nouveau printemps qui se pointe. Un champ de tulipes dans lequel se glisse les couleurs d’un drapeau. Comme un signe de paix. Il faut y croire.
Avant de recevoir cette carte postale de la part de Sabine, je n’avais jamais entendu parler du sculpteur Agathon Léonard. Je ne finis pas de faire des découvertes en n’allant pas plus loin que deux étages plus bas, là où se trouve ma boîte aux lettres.
Mon arrière-grand-mère, institutrice à la fin du XIXe siècle, devenue veuve à 23 ans avec trois jeunes enfants, parmi lesquels ma grand-mère âgée de quelques mois, passa quelque temps aux États-Unis.
C’est là qu’elle apprit l’art de la fabrication des chapeaux, ce qui lui permit à son retour à Montréal de pratiquer le métier de modiste. Je ne l’ai pas connue, évidemment, et ma grand-mère nous a quittés lorsque j’avais six ans. Je n’ai donc jamais eu les détails concernant le travail d’Eugénie ni ne sais qui étaient ses clients et clientes.
J’aime à imaginer qu’elle a créé des chapeaux pour le théâtre. Pourquoi pas?
Cette carte postale que m’a offerte Lou d’une modiste peinte par Toulouse-Lautrec est en quelque sorte une façon de me rappeler mes origines. Mais celles-ci expliquent-elles ma passion pour les chapeaux qui me fait parfois regretter de n’être pas née à une autre époque?