Cape Cod, c’est un peu mon enfance. Un peu mon adolescence. Des souvenirs impérissables. Mon père qui tient ses jumelles devant mes yeux pour que je puisse voir les paquebots au loin. Les vagues. Les coquillages. Le bonheur de vacances en famille.
Les cartes postales mettant en vedette des enfants ont ce petit quelque chose que les autres n’ont pas qui font que nous sommes tout de suite attendris devant certaines d’entre elles.
C’est le cas de celle-ci, toute simple, prise au pays des Amish, à Lancaster, en Pennsylvanie, où j’ai passé une demi-journée en 1990 et de laquelle je conserve un souvenir impérissable,
Parfois, j’aimerais avoir le temps de suivre un oiseau, de ne pas savoir vers quelle destination, quel lieu secret, quel incroyable dédale de couleurs il m’emmènerait. Et je me suis dit que l’illustratrice Gaëlle Boissonnard avait pensé à moi quand j’ai trouvé cette carte postale dans ma boîte aux lettres.
Dimanche après-midi, je me suis installée à une terrasse de la rue Beaubien, juste en face du parc Molson, avec mon amie Heidi. Nous nous voyons peu, car elle habite Seattle. Et comme d’habitude, le temps a passé trop vite!
Le soir même, elle m’envoyait cette carte postale de Montréal pour me dire combien elle avait aimé ces quelques heures en ma compagnie.
Au fait, j’ai oublié de vous dire que nous nous sommes connues grâce aux cartes postales, que son mari a grandi à Montréal et que ses beaux-parents habitent l’immeuble où vivaient mes grand-tantes quand j’étais adolescente. Au fait, j’adore cette dernière anecdote.
C’est juste une chaise, j’en suis bien consciente. Mais elle est rouge. Et à Burano. De plus, cette carte postale m’a permis de découvrir le travail du photographe Jeffrey Becom.
Les cartes postales nous donnent l’occasion de voyager sans bouger de la maison. Aujourd’hui, arrêtons-nous à Kowloon afin de visiter la boutique du marchand de thé.
Alors que je viens à l’instant de valider les textes déposés sur la toile de dimanche dernier, que je vous invite à lire, il est temps de vous proposer autre chose.
C’est sur une illustration de l’artiste Wayne Anderson que mon choix s’est arrêté. C’est donc la première fois que vous aurez à imaginer des aventures livresques à un gnome!
Comme le veut l’habitude, vous avez une semaine devant vous pour le faire puisque ce n’est que dans sept jours que les commentaires seront validés et pas avant.
D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à chacune et chacun d’entre vous!
Qui n’a jamais entendu parler de la célèbre plage de Copacabana? Comme elle semble calme la nuit et bien différente des scènes de jour qu’on lui connait!