Voilà une destination qui me plairait bien. Mon amie Claire, qui s’y est arrêtée il y a quelques semaines, a bien pensé à moi lorsqu’elle a visité le Musée de la machine à écrire et à calculer de Montmorillon (dans la Vienne), la cité de l’écrit et des métiers du livre.
Il fait chaque matin de plus en plus noir. Il faut me faire à l’idée, car chaque jour, pour les prochains trois mois, des minutes de clarté vont nous être enlevées jusqu’à ce que le cycle inverse se mette en marche.
Pour qui n’est pas un `lève-tôt, j’imagine que cela n’a pas grande incidence. Mais pour qui aime profiter de temps à soi avant de se mettre au travail, les répercussions sont importantes. Du moins, pour moi.
J’ai beau en avoir l’habitude, car c’est loin d’être la première année que je me vois confrontée à la situation, c’est chaque fois difficile, voire plus difficile.
Heureusement, le premier café du matin a un goût incomparable. Car il est bu lentement, dans le silence et le calme. Viendront bien assez vite les portes qui claquent, les coups de klaxon et les nombreux courriels.
Pour l’heure, je tente de m’habituer à la lumière dont la présence se fait chaque jour plus tardive alors que je viens de me servir un bol de café au lait.
Je suis fan des illustrations de Colette Brunelière, lesquelles mettent en vedette des chats noirs explorant Paris. Je ne pouvais donc qu’être ravie de trouver cette carte envoyée par mon amie Sabine dans ma boîte aux lettres. Comme je retournerais volontiers au Louvre un de ces jours!
Alors que je viens à l’instant de valider les textes déposés sur la scène livresque de dimanche dernier, que je vous invite à lire, il est temps de vous proposer autre chose. C’est sur une illustration d’Éva Chatelain que s’est arrêté mon choix.
Il faut vous dire que j’ai eu un véritable coup de cœur pour celle-ci. Est-ce parce que certains jours j’aimerais avoir un chat pour me tenir compagnie? Peut-être. Mais je n’aimerais pas devoir le priver de vivre sa vie de chat, soit celle de gambader dans l’herbe et d’enquêter avec curiosité sur son voisinage. Je me contente donc de suivre les aventures des chats de mes voisins du haut de mon balcon.
Cette illustration vous inspirera-t-elle? C’est ce que nous saurons dans une semaine et pas avant, au moment de la validation des commentaires. Vous avez donc amplement le temps le temps de faire connaissance avec la lectrice du jour et d’écrire quelques lignes.
D’ici là, bon dimanche. Et surtout, profitez bien des dernières heures de l’été.
C’est aujourd’hui un deuxième dimanche d’affilée sans thème si je ne tiens pas compte de ceux où le pays de Lali était absent de la toile. Et je ne sais pas encore si je reprendrai la préparation de ces dimanches qui me prenaient tant de temps alors que j’ai de moins en moins d’heures juste pour moi.
J’ai donc choisi pour le moment de faire une pause des dimanches thématiques et de ne prendre aucune décision en ce qui concerne la suite.
Il y a tant de livres à lire, tant d’histoires à écrire, tant d’artistes à découvrir, et si peu d’heures libres dans une journée que cet arrêt ne pourra qu’être l’occasion de faire tout cela. Vous ne m’en veuillez pas?
Quelles merveilles que ces deux cartes postales mettant en vedette deux écrivaines britanniques remarquables! Elles m’ont ramenée au mois de juillet 1988 et à ma visite de la British Library, qui a été l’occasion de voir leurs manuscrits de près. Un souvenir inoubliable.