À propos des pieds 5

On ne peut poser les pieds sur le sol tant qu’on n’a pas touché le ciel. (Paul Auster)
*toile de Jane Bodil

On ne peut poser les pieds sur le sol tant qu’on n’a pas touché le ciel. (Paul Auster)
*toile de Jane Bodil

Qui dit dimanche dit En vos mots au pays de Lali. Il est donc temps, puisque je viens à l’instant de valider les textes que vous avez déposés sur la scène livresque de dimanche dernier, de vous proposer autre chose.
C’est sur une scène estivale signée Hélène Béland que mon choix s’est arrêté, en espérant que ce tableau saura vous inspirer.
Comme vos textes ne seront pas validés avant dimanche prochain, vous avez amplement le temps d’écrire quelques lignes afin de faire vivre cette scène à votre façon, non?
D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous!

Les pieds sur le sable, la tête aux nues, voilà l’étirement maximal de l’homme rêveur. (Roland Delisle)
*toile de Laureano Barrau

Le plus dur quand on est au sommet, c’est de garder les pieds sur terre. (Franck Ntasamara)
*toile d’Elizabeth Barnett

Gardez les pieds sur terre, mais laissez votre cœur s’élancer aussi haut qu’il le désire. (Aiden Wilson Tozer)
*toile de Jack Beal

En cette saison où nous sommes beaucoup pieds nus, au jardin, sur le balcon ou ailleurs, j’ai pensé qu’il serait peut-être amusant de parler d’eux. Les citations du jour mettront donc les pieds à l’honneur, en commençant par celle-ci, de Juliette Binoche, présentée par la lectrice peinte par Eugène Bégarat : On ne peut rêver que si on a les pieds sur terre. Plus les racines sont profondes, plus les branches sont porteuses.

Il sera difficile de retourner à une vie normale. Il y aura toujours cette crainte d’attraper l’un des variants du virus, malgré la deuxième dose de vaccin reçue hier. Et de le transmettre.
Il sera difficile de revoir des gens. Depuis seize mois, je n’ai pratiquement vu que mes parents, mon pharmacien, les caissières de l’épicerie et les employées du bureau de poste. J’ai croisé ma voisine du rez-de-chaussée trois fois et mes voisines de palier cinq fois.
Il sera difficile de reprendre contact. De vivre hors de cette bulle dans laquelle je me suis installée. Et pire encore : à laquelle j’ai pris goût.
Aller au théâtre, au cinéma, au restaurant et dans les magasins ne me manque pas. Les réunions entre amis, non plus. Du moins, pas beaucoup. Juste de temps en temps.
Bien sûr, certaines personnes me manquent. Et je serai heureuse de les revoir. Elles le savent. Je sais aussi que d’autres que moi éprouvent ldes inquiétudes identiques aux miennes.
Il sera difficile de retourner à une vie normale. Ne précipitons rien.

*toiles d’Olesya Serzhantova

Comme il est rare de mettre la main sur une carte postale en provenance du Népal, je ne pouvais pas ne pas partager celle-ci avec vous. Tout au fond, l’Annapurna, que vous avez peut-être reconnu.

Parfois ceux qui te laissent partir t’aiment plus que ceux qui te retiennent. (Viola Ardone)
*toile d’Alfred Stevens