N’est-il pas vrai que dans ce monde, plus les êtres vous sont chers et aimés, plus évanescente aussi est l’image qu’ils vous laissent, tandis que tout ce qui est détestable et répugnant se grave d’autant plus profondément dans le souvenir? (Yasunari Kawabata)
Les semaines passent décidément très vite. Il me semble que je viens à l’instant de vous proposer de faire vivre la toile de Jan Slujitjers alors que c’était il y a sept jours.
Il est donc temps de vous proposer autre chose. Pourquoi pas cette illustration signée Jan Van Der Veken, un artiste que m’a fait connaître Anémone?
À vous de jouer! Cette nouvelle scène livresque est à vous, et aucun commentaire ne sera validé avant dimanche prochain. Vous avez donc plus que le temps d’écrire quelques lignes afin de nous raconter ce qu’éveille en vous cette illustration. C’est avec plaisir que nous vous lirons dans sept jours.
D’ici là, profitez bien des derniers jours du printemps. L’été arrivera officiellement sous peu.
Un secret que l’on garde est plein de douceur, plein de gaieté. Arrive-t-il à transpirer, il devient un démon assoiffé de vengeance. (Yasunari Kawabata)
Parce que l’écrivain Yasunari Kawabata est né le 11 juin 1899, ce dimanche me semble la parfaite occasion de partager avec vous quelques-unes des citations de ce prolifique auteur, récompensé en 1968 par le prix Nobel.
Des scènes mettant les livres à l’honneur, en commençant par celle-ci, une illustration signée Yelena Bryksenkova, accompagneront ces citations. Débutons par celle-ci : Beaucoup de choses demeurent secrètes entre un homme et une femme. La parole ne dispose pas du pouvoir de toucher le fond de cette intimité.
Aucune indication de l’endroit précis où se trouve ce manoir sinon que quelque part en Normandie. J’y passerais bien quelque temps pour écrire, un jour…
C’était l’été. La guerre était terminée depuis quelques semaines. Sur l’île de Jones Beach, au sud de Long Island, dans l’État de New York, on se protégeait du soleil grâce à d’immenses chapeaux. On revivait.
Isabel aime beaucoup les costumes traditionnels. Tout comme moi. Et comme partout ailleurs, seuls les danseurs folkloriques portent encore ce genre de costume, notamment à Coimbra.
Heureusement qu’il y a les cartes postales pour nous les faire découvrir.