Nul ne peut contester l’importance du travail et de l’acharnement de Gisèle Halimi, que je ne connaissais pas avent de travailler en librairie. Elle a inspiré des femmes comme des hommes, et fait partie de celles et ceux qui ont donné ses lettres de noblesse au mot féminisme.
Albert Memmi fut sans conteste l’un des intellectuels les plus importants des soixante dernières années. Bien que je ne l’aie toujours pas lu, je revois les visages de certains de ses lecteurs assidus en évoquant son nom. C’est curieux, la mémoire.
Quand j’étais libraire, c’est-à-dire jusqu’en janvier 2006, je vendais pratiquement chaque semaine un exemplaire du roman qui avait rendu célèbre Luis Sepúlveda, Le vieux qui lisait des romans d’amour. Je me demande si ce livre se vent toujours autant. Il faudra que je m’informe.
Pour ce dernier En vos mots de l’année, je vous propose une illustration signée Friederike Ablang, qui ressemble beaucoup à comment j’aimerais passer les prochains jours. Du moins en partie. Car d’autres activités sont prévues. À l’extérieur, bien évidemment, et en respectant les deux mètres d’éloignement physique, il va sans dire.
À vous maintenant de vous glisser dans cette scène livresque, et de la raconter à votre façon d’ici dimanche prochain. En effet, comme aucun commentaire ne sera validé d’ici là, pourquoi ne pas lire les textes déposés pour animer la scène livresque de dimanche dernier avant de vous précipiter sut l’illustration du jour?
C’est avec plaisir que nous vous lirons dimanche prochain.
D’ici là, bon dernier dimanche de l’année et rendez-vous en 2021 pour la suite!
Je n’ai lu qu’un livre d’Édouard Limonov, et je n’ai pas du tout suivi sa carrière et la polémique soulevée par l’homme, l’écrivain et ses livres. Je sais seulement que son œuvre est importante et que j’avais beaucoup aimé Journal de son serviteur que m’avait suggéré mon amie Stéphane, alors chroniqueur au Devoir.
À l’heure où l’année se termine, où tant de personnes du milieu culturel nous ont quittés en plus de celles faisant partie de notre entourage ou de celui de proches, et à l’heure où les librairies se battent pour demeurer en vie, j’ai eu envie de mettre en évidence quelques disparus du monde du livre qui ont fait les beaux jours des librairies et des boutiques de livres usagés, et qui le feront sûrement encore.
L’ordre choisi est fort simple. Il s’est imposé en fonction de la date des décès. C’est donc par Mary Higgins Clark, que j’ai eu l’occasion de rencontrer pour Elle Québec il y a plus longtemps, et par une toile d’Anthony Heinsberger que cette journée débute cette journée.