Remarquable. De toute beauté. Inoubliable. Splendide. Voici ce qui me vient en tête quand je pense à Giverny, qui abrite la maison et les jardins de Claude Monet. C’était il y a un quart de siècle. Mais je n’ai rien oublié. Si bien que la carte envoyée par Sarah ne pouvait que me faire un immense plaisir.
Deux cartes postales (images du haut et du bas), achetées à l’artiste lors d’un marché, m’ont permis de découvrir le travail de Rachel, que je vous invite à découvrir à votre tour.
Dans les lots de cartes anciennes, on trouve parfois des pépites. C’est le cas de cette vue du Forum romain, avec à l’avant-plan, les restes du temple de Castor et Pollux, aussi appelé le temple des Dioscures.
Je sens la bonne odeur des vaches dans le pré; Bétail, moissons, vraiment la richesse étincelle Dans la plaine sans fin, sans fin, où de son aile La pie a des tracés noirs sur le ciel doré.
Et puis, voici venir, belle toute à mon gré, La fille qui ne sait rien de ce qu'on veut d'elle Mais qui est la plus belle en la saison nouvelle Et dont le regard clair est le plus adoré.
Malgré tous les travaux, odeurs vagues, serviles, Loin de la mer, et loin des champs, et loin des villes Je veux l'avoir, je veux, parmi ses cheveux lourds,
Oublier le regard absurde, absurde, infâme, Enfin, enfin je veux me noyer dans toi, femme, Et mourir criminel pour toujours, pour toujours!
Il y a des moments où les femmes sont fleurs On n'a pas de respect pour ces fraîches corolles... Je suis un papillon qui fuit des choses folles, Et c'est dans un baiser suprême que je meurs.
Mais il y a parfois de mauvaises rumeurs; Je t'ai baisé le bec, oiseau bleu qui t'envoles, J'ai bouché mon oreille aux funèbres paroles; Mais, Muse, j'ai fléchi sous tes regards charmeurs.
Je paie avec mon sang véritable, je paie Et ne recevrai pas, je le sais, de monnaie, Et l'on me laissera mourir au pied du mur.
Ayant traversé tout, inondation, flamme, Je ne me plaindrai pas, délicieuse femme, Ni du passé, ni du présent, ni du futur!