Un dimanche avec Sainte-Beuve 4
S’accoutumer à écrire comme on parle et comme on pense, n’est-ce pas déjà se mettre en demeure de bien penser? (Sainte-Beuve)
*toile de Michele Falanga
S’accoutumer à écrire comme on parle et comme on pense, n’est-ce pas déjà se mettre en demeure de bien penser? (Sainte-Beuve)
*toile de Michele Falanga
Dis-moi qui t’admire, et je te dirai qui tu es, du moins qui tu es par la forme du talent, par le goût. (Sainte-Beuve)
*toile de Diane Fujimoto
Renouveler les choses connues, vulgariser les choses neuves : un bon programme pour un critique. (Sainte-Beuve)
*toile d’Adriaan de la Rivière
Le critique Charles-Augustin Sainte-Beuve ne fit pas l’unanimité lorsqu’il affirma que l’œuvre d’un écrivain était le reflet de sa propre vie. Loin de là. D’où le célèbre Contre Sainte-Beuve de Marcel Poust. Pourtant, ils sont nombreux les lecteurs qui ne peuvent dissocier l’écrivain de ce qu’il écrit et l’acteur du rôle qu’il interprète. Est-ce en raison de sa méthode critique? En partie, peut-être. Mais nous ne ferons pas son procès aujourd’hui, jour de son anniversaire, Sainte-Beuve étant né le 23 décembre 1804.
Nous nous intéresserons plutôt, en compagnie des lecteurs de journaux du jour, dont celui peint par Christoper Croft, à ses citations, que je vous invite à commenter, en commençant par celle-ci :
Quand un critique cède pourtant et qu’il se laisse aller à son plaisir, ce n’est jamais pour lui sans conséquence, c’est en louanges qu’il doit payer son écot.
nos arythmies en cadence
nous vieillirons ensemble
comme des rêves de métropole
Amélie Hébert, Les grandes surfaces
*choix de la lectrice de Jessica Henry
la rivière tel un chemin de fer
guide les pas
hors des terrains connus
la voie est libre
je pourrais me rendre
plus loin qu’à l’habitude
Amélie Hébert, Les grandes surfaces
*choix de la lectrice de François Zdenek Eberl
Quelle jolie carte que celle envoyée par Nadine.
Elle donne vraiment envie de visiter le Musée océanographique de Monaco, vous ne trouvez pas?
Il est facile de tromper l’œil, mais il est difficile de tromper le cœur. (Al Pacino)
*toile signée Holly Wojahn
Maintenant ta voix disparaîtra.
Et demain tombera aussi ta fleur.
Et plus rien ne viendra. Peut-être la vie
s’éteint-elle dans un lieu d’astres en amour.
Sandro Penna, Une ardente solitude
*choix de la lectrice de Piero Marussig