Les poèmes d’Amaru 3
Elle a vu qu’ils étaient seuls dans la chambre,
Elle s’est lentement redressée sur le lit;
Alors qu’il feignait le sommeil,
Elle a longuement contemplé le visage de son époux;
Sans retenue, elle lui a donné un ardent baiser.
Quand elle a vu
Frémir la saillie de sa joue,
La jeune femme, honteuse, a baissé la tête :
Son bien-aimé l’a embrassée en riant.
Amaru, La Centurie
*choix de la lectrice de Fernando Botero