L’homme est tellement esclave de son cœur qu’il fermerait volontiers les yeux sur tout ce qui ne lui sied pas, et croit tout ce qu’il espère. (Mika Waltari)
*illustration de Harold Sichel
L’homme est tellement esclave de son cœur qu’il fermerait volontiers les yeux sur tout ce qui ne lui sied pas, et croit tout ce qu’il espère. (Mika Waltari)
*illustration de Harold Sichel
La vérité est un poignard dégainé dans la main de l’homme et peut se retourner contre lui. (Mika Waltari)
*toile de Vladimir Yegnenovich Shpakovsky
Le 26 août 1979 disparaissait l’écrivain finlandais Mika Waltari, dont le roman Sinouhé, l’Égyptien est l’un des romans historiques les plus lus et les plus traduits au monde. D’où l’idée de lui consacrer un dimanche, afin de vous faire réfléchir sur quelques-unes de ses citations, lesquelles seront présentées uniquement par des lecteurs, question de faire un peu changement.
Nous commencerons par celle-ci, présentée par le lecteur du peintre Miro Sinovcic : Chacun puise dans sa croyance une consolation aux revers et aux maux de sa vie.
Fallait-il que la nuit meure
pour que je ferme enfin les yeux?
Tes cheveux
et leur parfum
leur parfum sur les draps
(tu vois bien que les fantômes existent)
Jacques Poirier, Nous ne connaissons la mort que de nom
*choix de la lectrice signée Hugo Scheiber
Anémone, une fidèle lectrice du pays de Lali, sera à Montréal pour une semaine à partir de lundi. Le Parc Lafontaine fera bien sûr partie de nos arrêts au cours de nos longues promenades.
Au cœur de la ville, cet havre de calme accueille Montréalais et touristes depuis plus d’un siècle. Il n’a d’ailleurs cessé de changer au fil des ans, des modes et des besoins, comme en témoignent ces cartes postales glanées au fil des derniers mois lors de mes après-midi de chasse aux cartes postales.
ce qui reste d’instinct
dans le désir de vivre
m’attend recroquevillé
au point de suspension
Isabelle Miron, Passée sous silence
*choix de la lectrice signée Helge Helme
Grâce à cette carte envoyée par Hildegarde, qui connaît ma passion pour le rouge, j’ai découvert les ocres de Roussillon.
Ce doit être formidable de voir ceci en vrai et à différentes heures du jour pour bien profiter des jeux du soleil.
La boîte aux lettres vide me fait l’effet d’un petit cénotaphe, d’un soulier mis devant la cheminée et retrouvé vide le matin de Noël. (Béatrix Beck)
*toile de Belinda Del Pesco
les mots comme des courants d’air
dans la bouche
combler les trous
une fois pour toutes
colmater la vie
par laquelle je m’échappe
Isabelle Miron, Passée sous silence
*choix de la lectrice de Blake Harrison