Frayer 1
Caresser la cassure, la parole
ce moment où personne ne me dit
à quoi je devrais ressembler.
Marie-Andrée Gill, Frayer
*choix de la lectrice de Zdzislaw Cyankiewicz
Caresser la cassure, la parole
ce moment où personne ne me dit
à quoi je devrais ressembler.
Marie-Andrée Gill, Frayer
*choix de la lectrice de Zdzislaw Cyankiewicz
Les publicités d’une autre époque peuvent souvent nous étonner. C’est le cas de celle-ci, datant de 1904, envoyée des Pays-Bas par Dymphie. Or, on imagine mal cette dame à l’élégance raffinée en train de boire du Coca-Cola. Est-ce aussi votre avis?
Pour être heureux, il faut essayer de vivre chaque minute au charme que nous lui trouverons lorsqu’elle ne sera plus qu’un souvenir. (Henri Troyat)
*toile de Vasily Tropinin
Nous partons avec les vents contraires
les plus longues des marées
et de toutes parts revient le sel
par l’arbre et la neige
Ô je revois la campagne et ses épis
par myriades dorées
et par dessus les monts
les parfaites étoiles
que l’âge a recueillies
– que l’âge a assemblées
Christiane Saleh, Chants d’automne
*choix de la lectrice de Nydia Lozano
Mon amie Danièle sait que j’aime beaucoup le travail de l’artiste Loui Jover dont vous avez d’ailleurs vu quelques toiles au pays de Lali. Mais je ne connaissais pas celle-ci avant de trouver cette carte postale dans ma boîte aux lettres. Une merveille que ce tableau intitulé L’écrivain, le poète, le penseur…
Les proverbes sont particulièrement utiles dans les cas où, de nous-mêmes, nous ne trouvons pas grand-chose pour nous justifier. (Alexandre Pouchkine)
*toile d’Endis Bergström
Je voudrais reprendre le fil
des souvenirs
et doucement te dire
Ô cœur de mon amour
que nous irons un jour dans la légende
par l’espace de toutes les heures
abandonnées
Christiane Saleh, Chants d’automne
*choix de la lectrice de Ricardo Lopez Cabrera
Comme mes parents m’ont emmenée à la mer alors que je savais tout juste marcher, pas étonnant que j’aie une véritable passion pour les coquillages. En trouver des beaux, sans écorchure, bien colorés et hors de l’ordinaire faisait partie intégrante de nos journées sur les plages de la côte est des États-Unis. Mais, avouons-le, ceux de la mer Noire envoyés de Bulgarie par Natalia sont exceptionnels.
Mais on ne peut pas faire deux choses à la fois : être heureux et le constater. (Geneviève Dormann)
*toile de Jack Beal
Dans la ville où tout n’est
que rumeur
Dans la campagne où tout passe
par l’oubli
Je t’attends ô l’amour
de mon dernier été
Nous étions – souviens-toi – l’étang muet
où naissent les obélisques
C’était un pays immobile
où les arbres verts et blancs
venaient s’abreuver
dans le fleuve
Je parle d’une contrée tranquille
jamais retrouvée
Christiane Saleh, Chants d’automne
*choix de la lectrice de Norman Long