Chants d’automne 2
Dans la ville où tout n’est
que rumeur
Dans la campagne où tout passe
par l’oubli
Je t’attends ô l’amour
de mon dernier été
Nous étions – souviens-toi – l’étang muet
où naissent les obélisques
C’était un pays immobile
où les arbres verts et blancs
venaient s’abreuver
dans le fleuve
Je parle d’une contrée tranquille
jamais retrouvée
Christiane Saleh, Chants d’automne
*choix de la lectrice de Norman Long


