les mots des poètes
il y eut leurs mots
longtemps
presque toute ma vie
puis il y eut les tiens
quelque temps
et les leurs à nouveau
pour que je puisse rêver
(avril 2016)
*toile de Tamara de Lempicka
il y eut leurs mots
longtemps
presque toute ma vie
puis il y eut les tiens
quelque temps
et les leurs à nouveau
pour que je puisse rêver
(avril 2016)
*toile de Tamara de Lempicka
Avant de recevoir cette carte postale, envoyée de New York par Ging, représentant le journaliste Weegee à l’œuvre, car il avait installé sa machine à écrire dans le coffre arrière de sa Chevrolet, je n’avais jamais entendu parler de lui.
Trois semaines plus tard, m’arrivait des Philippines une photo prise par Weegge à Times Square en 1944.
Comme on le dit chez nous, « j’étais due » pour faire connaissance avec Weegee. Autrement dit, il était dans le cours des choses qu’il croise ma route.
Et quelle belle découverte!
Voilà six jours qu’elle examine la toile de la semaine, qu’elle étudie de près chacun des détails afin de s’en imprégner. Trouvera-t-elle les mots pour la raconter d’ici 24 heures?
*toile de John Rettig
Les doutes se noient au creux d’un amour naissant
qui forme le lit où se partagent les gestes
des corps cherchant le croisement des langues
et le tremblement des pores.
Diane Régimbald, Des cendres des corps
*choix de la lectrice de Jacqueline Rizvi
Je ne savais pas, il y a neuf ans, au moment de la publication du premier billet intitulé En vos mots, que c’était là le début d’une formidable aventure. Je ne savais pas non plus qu’elle durerait aussi longtemps, que vous seriez nombreux à y participer et qu’aucune toile, sculpture ou illustration ne serait jamais muette. J’ignorais aussi que celui qui m’avait inspiré cette idée serait toujours là, semaine après semaine, fidèle au poste.
Je n’avais pensé qu’à la manière de développer cette idée qui m’était venue, et nullement envisagé la possibilité de sa durée. Et pourtant, aujourd’hui En vos mots entame sa dixième année alors que la plupart des blogues qui ont copié ou adapté l’idée ont pour abandonné celle-ci ou totalement disparu. Il n’en demeure pas moins que ce fut une première.
Neuf ans plus tard, c’est toujours un plaisir de choisir la scène livresque de la semaine et de vous lire. En vos mots est toujours en vie et le sera tant que vous serez là pour l’alimenter.
Merci d’être là. Merci de participer à cette aventure.
Merci aussi à ceux qui vous lisent dimanche après dimanche.
Sans vous, le pays de Lali ne serait pas ce qu’il est.
Sur ce, rendez-vous dimanche, à 8 h, heure de Montréal pour la publication des textes déposés sur la toile de la semaine et pour l’accrochage d’une toute nouvelle.
*toile de Gerd Renshof
J’aime beaucoup le travail du photographe Édouard Boubat. Vraiment beaucoup. Je ne pouvais donc qu’aimer cette scène prise du pont des Arts avant qu’il ne croule sous les cadenas de toutes sortes, envoyée par Chantal.
Le langage offre des moyens finis, mais des possibilités d’expression infinies. (Noam Chomsky)
*toile de Christian Bérard
Ma tête penchée
l’oreille gauche tendue à la gravité d’un violoncelle
à la trace des cordes.
Le repliement
des ombres voile l’air
heures oubliées des trous de temps
en errance entre chien et loup.
J’ai vu les feuilles tomber par les vents
les pluies retorses
le phare du fleuve devenu
rumeur du souffle isolé.
Diane Régimbald, Des cendres des corps
*choix de la lectrice de Giovanni Righi
IL est très peu probable que je me lasse un jour de découvrir des artistes. Sophie ne pouvait donc que me faire plaisir en m’envoyant cette toile des plus parisiennes de l’artiste Michel Delacroix.
J’adore. Vous aussi?
Toutes les grandes œuvres transforment la façon dont nous voyons le monde, et par conséquent transforment le monde. (Michel Butor)
*toile de Walter Gay