Ce que mots vous inspirent 1684
L’historien sait bien que le passé n’est pas seulement ce qui a été, c’est aussi ce que la mémoire en a fait. (Michel Pastoureau)
*toile de Bern Fery
L’historien sait bien que le passé n’est pas seulement ce qui a été, c’est aussi ce que la mémoire en a fait. (Michel Pastoureau)
*toile de Bern Fery
Portrait
Bouclier d’écume la joue
Air pur le nez marée le front
Filet de la chaleur la bouche
Balance du bruit le menton
Pour finir par un vol d’oiseaux
Voici que naissent les lumières
Des paroles sur les collines
De ses yeux verts
Et le beau temps
A la forme de sa tête.
Paul Éluard, Derniers poèmes d’amour
*choix de la lectrice de Véronique Didierlaurent
J’ai l’intention, quand les travaux seront terminés là où je vis, c’est-à-dire d’ici quelques mois ou deux ans au plus tard – car on nous a promis que toutes les façades seront remises à neuf, les balcons refaits et les fenêtres changées, ce qui fait que j’ai l’impression de vivre sur un chantier puisque tout cela dure déjà depuis près de trois ans –, de consacrer l’une des pièces de mon appartement à ma passion pour les cartes postales et les deux chevaux.
Cette 2CV envoyée d’Allemagne par Silvia y aura sûrement une jolie place.
Invention et création sont deux termes qui se chevauchent et qu’on ne peut séparer par une frontière. (Edgar Morin)
*toile de Seamus Berkeley
Nusch
Les sentiments apparents
La légèreté d’approche
La chevelure des caresses
Sans soucis sans soupçons
Tes yeux sont livrés à ce qu’ils voient
Vus par ce qu’ils regardent
Confiance de cristal
Entre deux miroirs
La nuit tes yeux se perdent
Pour joindre l’éveil au désir.
Paul Éluard, Derniers poèmes d’amour
*choix de la lectrice de Roberto Diaz
Je suis fan des vieilles dames pleines d’humour, d’imagination et de fantaisie de l’illustratrice finlandaise Inge Löök. J’ignorais qu’elle avait utilisé ses crayons et ses couleurs pour autre chose. La carte postale envoyée de Turku par Liisa a donc été une magnifique surprise, surtout qu’on y trouve, en évidence, une tulipe!
Ce que le passé peut réellement nous aider à comprendre, c’est l’éternelle complexité des questions. (Tony Judt)
*toile d’Anne-Merit Bergstrom
Je t’ai donné ma main, ce geste
sur ta tête aimante. Lointaine traversée
avec toi perdu, ne sachant plus l’amour
croyant trouver ta liberté dans un ailleurs d’homme.
Le vent tourne, se donnant à tes désirs
la nuit s’évade de ta bouche
vapeurs épaisses comme halo
de noirceur qui divague.
La musique s’effrite sur les pierres sèches.
Nous n’avons jamais su comment tourner les pages.
Diane Régimbald, Des cendres des corps
*choix de la lectrice d’Ilona Royce Smithkin

(toile de Valentin Ruths)
J’ignore d’où provient cette passion que j’éprouve pour la mer et les bateaux. Vient-elle de l’enfance, des vacances à me baigner dans l’Atlantique et à regarder les bateaux de toutes les tailles avec les jumelles de papa? Je sais juste que c’est un amour qui ne s’éteint pas et que je partage avec mon amie Astrid, qui m’a envoyé ce magnifique tableau.