Les vers de Diane 5
Je t’ai donné ma main, ce geste
sur ta tête aimante. Lointaine traversée
avec toi perdu, ne sachant plus l’amour
croyant trouver ta liberté dans un ailleurs d’homme.
Le vent tourne, se donnant à tes désirs
la nuit s’évade de ta bouche
vapeurs épaisses comme halo
de noirceur qui divague.
La musique s’effrite sur les pierres sèches.
Nous n’avons jamais su comment tourner les pages.
Diane Régimbald, Des cendres des corps
*choix de la lectrice d’Ilona Royce Smithkin


