Toi l’ami de Sylvain Lelièvre
*toile de Michiel Coxcie
Une maison dans les arbres pour lire, quelle bonne idée! Puisse cette illustration signée Johanna Wright vous séduire et vous donner envie d’écrire quelques lignes, comme vous le faites inlassablement dimanche après dimanche depuis bientôt neuf ans.
Et, comme le veut l’habitude, aucun commentaire ne sera validé avant dimanche prochain. Vous avez donc amplement le temps de vous installer là-haut afin de voir la vie d’un autre angle!
D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous!
Né le 7 février 1943, Sylvain Lelièvre s’est éteint à l’âge de 59 ans des suites d’une embolie gazeuse cérébrale, laissant derrière lui, totalement effondrés, sa famille, ses amis, son public, ses anciens élèves, de même que la colonie artistique au grand complet.
Le poète, pianiste, chanteur et romancier, natif de Limoilou, était apprécié tant pour son talent que pour son humanisme. Des rues, des salles de spectacles portent désormais son nom, et nombreux sont les artistes à reprendre certaines de ses chansons.
Ce qui m’a donné l’idée de vous offrir un dimanche en sa compagnie, car ses albums ne sont jamais bien loin, et d’inviter pour l’occasion des musiciens à l’accompagner, en commençant par ceux peints par l’artiste russe Oleg Zelikow. Au programme : Petit matin.
La robe
Elle s’y enrobe s’y dérobe s’y coule moule belle
Comme l’aile de l’aube isabelle sur la baie de sa peau
La plus miel pour aller au bal elle vire vole le regard
Vers ses épaules vers l’ombre de ses seins décolle
Tés qui vont l’amble quand elle court vers celui
Quelle beauté cette mousseline de laine ou l’autre
Lune quel été sur les hanches quelle onde saoule
Quand elle fait glisser lente la fermeture et qu’
Elle tombe
Alain Duault, Nudités
*choix de la lectrice de Theresa Maxwell
Entrer dans l’univers de l’artiste Polina Yakovleva, c’est prendre le risque de ne pas en sortir avant un long moment. Les mirettes écarquillées.
Comme Armando a été typographe dans sa « première » vie, c’est à lui que je dédie cette carte postale envoyée par Nathalie, que l’on doit à l’artiste Patrick Yan.