Lali

17 janvier 2016

Un dimanche fruité 7

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 14:01

CLAVÉ (Antoni) - 2

Avoir la banane : avoir un grand sourire, être très content
Expression très récente, qui joue sur l’analogie de forme entre le croissant du fruit et celui de la bouche fendue par un large sourire qui s’étire d’un bord à l’autre du visage
(extrait du livre de Serge Meleuc, T’as la pêche?)

*toile d’Antoni Clavé

Un dimanche fruité 6

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 12:01

CHAPIN (Francis)

La cerise sur le gâteau : ce qui complète, ce qui parfait quelque chose, en bien ou en mal
L’expression évoque une confection pâtissière élaborée sur laquelle une touche finale, la cerise, est ajoutée, faisant couleur, décor, finition raffinée. Expression caméléon, elle peut s’entendre soit comme un bien (le plus souvent), soit, par ironie, comme un excès de malheur. C’est le contexte qui décide.
(extrait du livre de Serge Meleuc, T’as la pêche?)

*toile de Francis Chapin

Un dimanche fruité 5

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 10:01

CAMBRON (Joyce) - 2

Avoir la tête comme une pastèque : avoir la tête enflée et douloureuse
Néologisme. De l’arabe battiha, pastèque est emprunté au portugais pateca. D’abord nom de la plante (1619), avant de devenir nom du fruit (1762). Grosse et ronde, la pastèque se prête bien à la situation : elle enfle à cause du soleil, comme la tête peut enfler et devenir douloureuse à cause d’un effort mental intense, ou bien à cause de coups reçus.
(extrait du livre de Serge Meleuc, T’as la pêche?)

*toile de Joyce Cambron

En vos mots 458

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

HOHN (David) - 1

Peter Pan en train de lire ses propres aventures? Voilà qui est amusant, me suis-je dit, en destinant cette illustration de David Hohn à vos mots.

Après tout, il n’est pas certain que toutes les aventures du héros créé par J.M. Barrie aient été colligées, car il est bien connu que les personnages profitent du sommeil de leur créateur pour s’échapper des pages et des écrans afin de visiter des lieux dont les auteurs n’ont pas connaissance et faire des rencontres improbables.

À vous de raconter en vos mots l’une de ces aventures à Peter Pan lui-même. Et, comme le veut l’habitude, aucun texte ne sera validé avant dimanche prochain, ce qui vous donne plus que le temps de peaufiner une histoire à notre intention.

D’ici là, bonne semaine et bonne lecture des textes déposés sur la toile de dimanche dernier.

Un dimanche fruité 4

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 6:01

CALIBEY (Gregory) - 9

Lâcher la grappe : laisser tranquille
Grappe vient du néerlandais ancien, crappe (1134). C’est un crochet, puis un crampon à glace qu’on place sous le fer des chevaux.Par extension, on en vient à la grappe du raisin et grappin a remplacé grappe dans son sens originel. Le contraire de lâcher la grappe serait donc mettre le grappin. Plus moderne, plus urbain, et moins bucolique : lâcher les baskets!
(extrait du livre de Serge Meleuc, T’as la pêche?)

*toile de Gregory Calibey

Un dimanche fruité 3

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 4:01

BONNARD (Pierre) - 8

Croquer la pomme : passer outre à un interdit
Pomme (1273, pume en1080), du latin pomum, désignait tout fruit rond et charnu, Pomone étant la déesse des fruits.La « pomme » d’Ève n’était donc pas nécessairement une pomme… La locution appartient au plus vieux fonds français, et son histoire au plus ancien fonds culturel. Selon la Bible, en effet, Dieu avait interdit à Adam, vaquant heureux au Paradis avec Ève, de toucher à la pomme, le fruit de la connaissance, le fruit défendu. Mais Ève passa outre, et l’on connaît la suite…
(extrait du livre de Serge Meleuc, T’as la pêche?)

*toile de Pierre Bonnard

Un dimanche fruité 2

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 2:01

FONTANAROSA (Lucien) - 2

Se creuser le citron : réfléchir intensément pour trouver une solution
Le citron, c’est la tête en argot (1878), passé dans le registre familier. Le citron ou l’orange sont l’archétype des fruits à jus et portent aussi l’idée de flux et d’énergie (avoir du jus); ainsi passe-t-on du jus concret à une image de la pensée, une activité difficile, et jusqu’à douloureuse, comme dans se casser le citron ou la tête.
(extrait du livre de Serge Meleuc, T’as la pêche?)

*toile de Lucien Fontanarosa

Un dimanche fruité 1

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 0:01

FORTHOFER (Sharon)

S’il est des livres dont je ne me lasserai jamais, c’est bien ceux portant sur la langue. Je suis donc continuellement à l’affût de livres portant sur les expressions régionales et sur l’origine des expressions que nous utilisons au quotidien.

C’est donc avec bonheur que j’ai découvert au hasard d’une récente visite à la bibliothèque un livre signé Serge Meleuc intitulé T’as la pêche?, qui relate l’origine de quelques expressions comportant un nom de fruit.

Et comme j’ai décidé de lui consacrer ce dimanche, aussi bien inviter des lecteurs et des lectrices aimant les fruits, non? C’est donc à lectrice peinte par Sharon Forthofer que je propose cette première expression fruitée :

Pour une poignée de cerises : pour une valeur insignifiante
L’expression ne pas valoir une cerise, valoir très peu, a été utilisée du XIe au XIVe siècle. Comme la bouchée de pain, la poignée de cerises ne représente pas grand-chose. La petitesse du contenant (la poignée) associée à la petitesse du fruit symbolise donc à plus d’un titre la très faible valeur du bien considéré.

16 janvier 2016

Contre-chants 8

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

HARRISON (Blake) - 12

Tel fut
dans le dédale
d’une ville où le temps se fit miroir
l’égarement de tes pas
somnambules.

Georges-Emmanuel Clancier, Contre-chants

*choix de la lectrice de Blake Harrison

Au pays de Lena

Filed under: Couleurs et textures,Les trouvailles de Lali — Lali @ 15:21

GNEDKOVA (Lena) - 2

GNEDKOVA (Lena) - 1

GNEDKOVA (Lena) - 3

C’est grâce à une carte postale que j’ai découvert l’univers de Lena Gnedkova. Je ne me lasse pas de m’y promener. Cette fois, je vous emmène avec moi. Vous venez?

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