Lali

26 octobre 2013

Le parapluie de Madame Hô

Filed under: À livres ouverts,Pour petites mains — Lali @ 19:41

C’est un joli livre. Presque tout vert. Un peu rouge. Un peu noir. Un livre sur un parapluie vert. Sur madame Hô qui porte un kimono et une fleur dans ses cheveux.

C’est un livre qui parle du vent, du parapluie qui s’envole et qui termine sa course dans le jardin de quelqu’un. C’est l’histoire d’une rencontre. Du destin au rendez-vous à cause d’un parapluie.

C’est un album pour les tout-petits. Avec de bien jolies illustrations de Martine Perrin, architecte de formation, qui n’ont rien à envier aux lignes des albums japonais.

C’est un album avec des carrés, des fenêtres, des images qui en dissimulent ou en révèlent d’autres. C’est un album sur la pluie. Un album sur les rêves qu’on ne pensait pas avoir avant qu’ils ne se concrétisent.

C’est une belle histoire signée Agnès de Lestrade. Une histoire qui donne envie de ne jamais sortir sans son parapluie.

Des sculptures et encore des sculptures! 3

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 12:07

Pour le plaisir, encore quelques mosaïcultures photographiées lors de la récente exposition du Jardin botanique de Montréal.

Avez-vous trouvé la vôtre?

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 8:00

Aurait-elle trouvé l’inspiration? C’est ce que nous saurons demain à la même heure alors que seront validés tous les textes déposés sur la toile de la semaine afin de la faire vivre.

Et vous, avez-vous trouvé la vôtre?

*illustration d’Eugène Grasset

25 octobre 2013

Quelques jours avec Rosalie 2

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

les vagues inondent l’horizon
où tu jettes nos corps

au large
chacun joue sa fragilité
la fièvre monte
le vide valse avec la mer

aucune maison à contre-courant
pas même une chambre d’écume
pour s’abriter
de l’immensité

que peut-on construire
sur fond d’errance perte éclatement
d’autres vagues

aussi je troque mes jambes pour un naufrage
comme la vie déguerpit avant que le ciel ne l’avale
sans un cri

Rosalie Lessard, La chair est un refuge plus poignant que l’espace

*choix de la lectrice de Wladyslaw Bakalowicz

Tatiana au pays du vent

Filed under: À livres ouverts,Pour petites mains — Lali @ 19:02

C’est un livre plein de tendresse, un livre dont se dégage un sens profond du partage et de l’entraide, un livre où dominent les valeurs humaines et où sont exposés les effets de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl sur une famille du Bélarus. Un livre où il est question d’amour et d’amitié. Un livre qui saura attendrir plus d’un lecteur.

Tel est le premier roman de Marie Lasnier, Tatiana au pays du vent, dont l’héroïne, originaire du Bélarus, passe un troisième d’été chez les Belzile, au cœur de la Gaspésie. Question de se refaire une santé. De retrouver des couleurs. De prendre un peu de poids. Grâce à une association internationale venue en aide aux enfants directement touchés par l’explosion.

C’est le cas de la blonde Tatiana — dont le père a perdu la vie dans cette mésaventure — qui est souvent fatiguée à cause de son système immunitaire déficient, ceci dû aux radiations, mais dont elle ne veut pas parler. Surtout pas à Yvan, le nouveau voisin des Belzile, si gentil et si prévenant, duquel elle devient rapidement inséparable.

Tatiana porte une tare. Ainsi voit-elle les choses, alors qu’elle est une victime innocente de la négligence des hommes, laquelle a eu, a encore et aura encore longtemps des répercussions sur une grande partie de la population de cette région qui a été tout simplement sacrifiée au profit d’expérimentations néfastes et dévastatrices.

Le roman, qui ne met pas en scène la catastrophe elle-même mais ses répercussions, soulève tout de même suffisamment de questions pour pousser le jeune lecteur à se renseigner. Deux fois plutôt qu’une, car le père d’Yvan dirige un chantier dont l’activité est l’installation d’éoliennes dans la région. Tatiana au pays du vent est donc aussi un roman écologique et social.

Inutile de vous dire que j’ai beaucoup apprécié ma lecture, vous l’aurez deviné. J’ai toujours eu un faible pour les histoires qui finissent bien et c’est le cas. Mais chut, je ne vous raconterai pas la fin. Je préfère vous la laisser découvrir…

Titre pour le Défi Premier Roman

Des sculptures et encore des sculptures! 2

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 12:55

Encore aujourd’hui et pour quelques jours, une promenade au cœur des mosaïcultures du Jardin botanique de Montréal.

Ce que mots vous inspirent 1042

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

Le malheur commence quand les mots ne se suffisent pas à eux-mêmes. (Alain Veinstein)

*toile de Zinaïda Serebriakova

24 octobre 2013

Quelques jours avec Rosalie 1

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

le soir se penche sur la chambre
et ménage une part d’ombre
oasis
à ton errance
à l’émotion
dans ta voix

chaque jour st un cul-de-sac
les rues de la ville t’ont laissé au désordre gonflé de visions
sur le point d’éclater

sur le lit je ratisse la savane intime de tes yeux
qui donnent sur un autre monde
où les chansons n’ont plus le même air
où les saisons passent inaperçues
où l’invisible
change de visage

je poursuis tes souvenirs
qu’ils déguerpissent
te donne les miens à boire
très chauds
pour rendre ce nouveau monde
présent

Rosalie Lessard, La chair est un refuge plus poignant que l’espace

*choix de la lectrice de Walter Beach Humphrey

Magie au rendez-vous

Filed under: À livres ouverts,Pour petites mains — Lali @ 19:27

Certains livres sont si beaux et si poétiques que, quand on les ferme, on n’a plus qu’une seule envie : les à nouveau. C’est ce qui m’est arrivé avec La Vallée des Moulins, album imaginé par Noelia Blanco, née en Argentine et Lyonnaise d’adoption, dont le parcours (philosophie, littérature, musique) a trouvé son aboutissement dans des voies aussi diverses que le métier de conteuse et celui de professeur de musique.

Du coup, il n’y avait plus qu’un pas à franchir pour passer du conte dit au conte écrit et en cela l’année 2013 a été décisive. Ce n’est pas un album jeunesse qui a vu le jour depuis janvier, mais trois, dans trois langues différentes. Belle entrée pour celle qui a travaillé de concert avec l’illustratrice Valeria Docampo, laquelle est elle aussi originaire de Buenos Aires et vit aussi à Lyon, pour la conception de La Vallée des Moulins. Un endroit où on a cessé de rêver depuis l’arrivée des Machines Parfaites chargées de tout rendre… parfait.

Il suffit maintenant d’appuyer sur un bouton pour que tout devienne parfait. Rien de moins. Qui oserait rêver dans ces conditions et faire un vœu quand il voit une étoile filante passer dans le ciel? Qui? Personne? Ce n’est pas si sûr. Il y a à la fenêtre Anna, la couturière du village qui aspire à autre chose que cette perfection. Il y a aussi l’Homme Oiseau. Qui rêve de voler. Et s’ils s’alliaient afin que ce rêve prenne forme? Et s’il suffisait de coudre le vêtement qui se prête au décollage?

Laissez Noelia vous raconter l’histoire. Laissez Valeria vous la dessiner. La magie sera au rendez-vous. Je vous l’assure. Un album à offrir aux rêveurs. Et aux autres.

Des sculptures et encore des sculptures! 1

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 13:52

Voilà deux semaines et demie que s’est clôturée la magnifique exposition du Jardin botanique de Montréal consacrée aux mosaïcultures, laquelle va se poursuivre au pays de Lali pendant quelques jours. Le temps de déambuler dans les allées, à l’heure où le soleil descend doucement, éclairant les sculptures de feuilles et de fleurs d’une lumière propre à cette heure unique et magique de la journée.

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