Lali

26 janvier 2013

À minuit 2

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

il arrive qu’un mot entaille
juste assez pour qu’on le sente une partie du jour
la suite du monde
pansement fragile sur la peau
le regard charnière à la réparation des tissus
nous disons qu’aucune blessure ne survivra

Pierre Labrie, À minuit. Changez la date

*choix de la lectrice de Ferdinand Georg Waldmüller

La longue marche des doudous

Filed under: À livres ouverts,Pour petites mains — Lali @ 19:38

Le livre n’est peut-être plus de saison, mais peu importe. Comme j’ai eu un véritable coup de foudre pour La longue marche des doudous, je n’ai pas envie d’attendre à décembre avant de vous parler de ce très bel album qui a pour héros des doudous pour tous les goûts et de toutes les tailles, de l’ours en peluche aux poupées en passant par tous les animaux de tissu et les couvertures.

L’histoire se déroule juste avant Noël alors que tous les doudous ont pris la route du pôle Nord. Ils vont à leur rendez-vous annuel. Et quel rendez-vous! En effet, chacun des doudous, du plus petit au plus grand, du plus jeune au plus vieux et au plus usé, a une requête (ou deux) à faire au père Noël au nom de celui ou celle qui le traîne partout, qui le mâchouille, qui dort avec lui, afin que le 25 au matin tous les propriétaires de doudous trouvent sous le sapin ce qu’ils attendaient.

Par grand froid, comme c’est le cas chez moi en ce moment, rien de mieux qu’un album qui réchauffe le cœur. La longue marche des doudous est le livre parfait pour ça. Mais n’oubliez pas d’installer votre doudou près de vous. Il va adorer cette histoire. C’est Frédéric, mon lion en peluche, qui me l’a dit.

Pour contrer le froid

Filed under: Couleurs et textures,Les trouvailles de Lali — Lali @ 12:28

Besoin de vous réchauffer? Entrez dans l’univers de Monica Carratero. Vous ne voudrez plus en sortir tellement vous y serez bien!

Chanson de saison

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 5:23

Ne pas bouger. Rester au chaud aujourd’hui tout comme hier parce que braver le froid épuise. Ne pas mettre le nez dehors. J’ai suffisamment de livres et de café pour tenir le coup. Même si je n’ai pas d’eau dans la cuisine. Le tuyau est engourdi par les moins trente degrés sibériens.

Et chanter à tue-tête une chanson de Robert Charlebois tout à fait de saison :

Cartier, Cartier
Ô Jacques Cartier
Si t’avais navigué
À l’envers de l’hiver
Cartier, Cartier
Si t’avais navigué
Du côté de l’été
Aujourd’hui on aurait

Toute la rue Sherbrooke bordée de cocotiers
Avec perchés dessus des tas de perroquets
Et tout le Mont Royal couvert de bananiers

*toile de Christian Bérard