La suggestion du 30 juillet 2010
Une promenade à Nice pourrait-elle plaire au lecteur de Silvia (parfois Sylvia) Koller?
Une promenade à Nice pourrait-elle plaire au lecteur de Silvia (parfois Sylvia) Koller?
En guise de preuve, cette photo prise par Monique récemment, lors de son passage dans la capitale provinciale.
Il est extraordinaire de voir à quel point les gens sont dépourvus du sens de la langue et de la moindre notion de sa nature de jouet, l’un des plus impressionnants et des moins épuisables dont l’être humain ait été gratifié. (Robertson Davies)
*toile d’Ugo da Carpi
La lectrice de l’artiste finlandaise Helene Schjerfbeck s’est, comme les lectrices précédentes et moi-même, laissée porter et emporter par la poésie de Fernando Pessoa. Et du Gardeur de troupeaux, voici ce qu’elle a choisi de retenir à votre intention :
Je porte dans mon cœur
comme dans un coffre impossible à fermer tant il est plein,
tous les lieux que j’ai hantés,
tous les ports où j’ai abordé,
tous les paysages que j’ai vus par des fenêtres ou des hublots,
ou des lunettes, en rêvant,
et tout cela, qui n’est pas peu, est infime au regard de mon désir.
Le Cubain Bebo Valdés a fait les beaux jours du célèbre Tropicana dans les années 40 et 50 avant de s’exiler à Stockholm. Le temps d’un disque, en 2003, celui qui est considéré comme un des pionniers du jazz afro-cubain s’est associé au chanteur de flamenco Diego el Cigala, ce qui nous vaut un album exceptionnel. Pas étonnant donc qu’on ait décerné à Lágrimas Negras le Grammy de musique latine. Un album qui vous séduira, j’en suis convaincue, et dont vous pourrez lire la genèse ici tandis que vous écouterez Niebla del Riachuelo.
Et si le cœur vous en dit, allez voir le duo ici. C’est un moment magique.
Et si je vous proposais, ainsi qu’à la lectrice du peintre Frederick Carl Frieseke, de visiter un endroit où il y a toujours quelque chose d’intéressant?
Un village abandonné par le père et le fils, là, sur une plage d’Algarve, un village fait avec amour et qu’Armando a regardé, émerveillé…