Quelques lignes de Byron 8
Je sors uniquement pour ranimer mon esprit de solitude.
(Lord Byron, Journal, 12 décembre 1813)
*toile de Georg David Matthieu
Je sors uniquement pour ranimer mon esprit de solitude.
(Lord Byron, Journal, 12 décembre 1813)
*toile de Georg David Matthieu
Mais quelle scène peut bien se dérouler là sous nos yeux? Le peintre Gaetano de Las Heras a bien semé quelques indices ici et là, mais il n’en reste pas moins qu’il y a là une histoire à raconter. Une histoire que vous saurez tisser en vos mots, à votre façon, en prose ou en vers.
Et bien entendu, la toile sera là une semaine. Afin que vous puissiez l’examiner à loisir, que vous puissiez écrire au moment où vous en aurez envie, et cela bien entendu, sans lire ce qu’elle a inspiré à d’autres que vous!
Rendez-vous donc dans une semaine pour la suite et bon dimanche à tous!
Il est singulier que nous perdions si rapidement l’impression laissée par ce que nous n’avons pas constamment sous les yeux; une année la modifie, un lustre l’efface; peu de choses subsistent distinctement sans un effort de mémoire – alors, la lumière se fait de nouveau pour un instant – mais qui peut affirmer que ce n’est pas l’imagination qui brandit la torche?
(Lord Byron, Pensées éparses, No 51)
*toile de Konstantin Makovsky
Mais je déteste ce qui n’est que fiction… il devrait toujours y avoir une base réelle dans l’élaboration la plus fantaisiste; et l’invention pure n’est que le talent d’un menteur.
(Lord Byron, Lettre à J. Murray, 2 avril 1817)
*toile d’A. Leutner
En règle générale, je ne m’entends pas bien avec les hommes de lettres; je n’ai, certes, rien contre eux, mais je ne sais que leur dire après avoir fait l’éloge de leur dernier ouvrage publié.
(Lord Byron, Pensées éparses, No 53)
*toile de Walter John Knewstub
Je hais la sentimentalité; en conséquence de quoi ma légèreté épistolaire vous donne à penser que je suis aussi superficiel et sans cœur que mes lettres sont frivoles. Ce qui n’est certainement pas vrai.
(Lord Byron, Lettre à Lady Melbourne, 25 octobre 1813)
*toile de Jean Auguste Dominique Ingres
Je ne situe assurément pas très haut la Poésie sur l’échelle de l’intelligence. Cela peut paraître de l’affectation, mais c’est réellement mon opinion – c’est la lave de l’imagination, dont l’éruption évite un séisme…
(Lord Byron, Lettre à Annabella Milbanke, 29 novembre 1813)
*toile de William Hogarth
Je déteste vraiment tout ce qui n’est pas réciproque.
(Lord Byron, Lettre à Lady Melbourne, 21 octobre 1813)
*toile d’Erastus Salisbury Field
Je crois sincèrement que ni vous, ni aucun homme au tempérament poétique, puisse éviter d’avoir quelque passion d’une sorte ou d’une autre. C’est la poésie de la vie.
(Lord Byron, extrait d’une lettre à T. Moore, 31 août 1820)
*toile d’un peintre des Flandres, 1620
Il m’amuse de réunir tous les dimanches les lecteurs et lectrices sous un thème. Or, ce dimanche, seules les lectrices seront au rendez-vous, puisque j’ai choisi de mettre en évidence des lectrices dont les robes ou les chemisiers possèdent des cols remarquables et travaillés. Et comme la majorité de ces lectrices ne sont pas de notre siècle, mais plutôt de celui de Lord Byron – ou d’avant lui -, ce sont des citations du grand poète, tirées du Dictionnaire de Lord Byron, choisies par Leslie A. Marchand, qui vous seront servies avec les toiles. Bon dimanche, que vos vêtements aient un joli col ou non!
*toile de Joseph Heigel