Lali

Le livre devait, à l’origine, avoir 5 cm de côté. Guère plus. Et sûrement pas les 10 cm de celui que me rapportait un « client ». Un client qui avait, paraît-il, acheté le livre il y a un moment, qui avait bien entendu perdu la facture et qui s’était rendu compte à la lecture du dénouement qu’il avait déjà lu le livre, raison pour laquelle il me le ramenait pour remboursement.

Surréaliste, tout ça? Et pourtant, rien de plus vrai! Tout aussi vrai que l’air offusqué de celui qui a quitté la boutique avec promesse de ne plus revenir, puisque pas question que je ne reprenne le bouquin. Promesse qu’il a tenue.

*toile de Scott Steele

Le lecteur de Stefan Nützel serait-il en train de lire un roman dont l’action se déroule à Montréal? Si oui, il sera peut-être intéressé de voir en images quelques scènes de son roman en allant jeter un œil ici…

Vous vouliez d’autres preuves que la nature est bel et bien en train de se réveiller? Il faut pour cela suivre Denise, pas juste dénicheuse de bancs, mais aussi de morceaux de vie!

Est-ce parce qu’il aura tout comme moi des visiteurs toute la fin de semaine que l’écrivain peint par Marc Wenda s’est déjà mis à la tâche? C’est ce que nous saurons dans exactement quarante-huit heures alors que sera dévoilé ce que la toile de dimanche vous aura inspiré!

Bonheur d’un bol de café chaud. Bonheur aussi d’un peu de confiture aux poires et à la vanille sur une tranche de pain. Et bonheur de regarder la pile de livres rapportés de la bibliothèque hier soir, avec une gourmandise non feinte.

Bonheur d’un vendredi à la maison.

*toile de Stan Moeller

Pour ce dernier vendredi du mois de février, Denise a décidé de colorer nos vies d’un peu d’espoir… Si, si! Elle a cherché des traces de la nature qui se réveille… et je dirais même plus, elle a réussi!

Je vis au milieu des piles, des recueils de poèmes et de nouvelles, des romans et des essais. Il y en a partout et je suis heureuse ainsi. Heureuse aussi de cette petite pile au salon qui attend les lectrices du soir.

C’est Le passage des glaces de l’auteur acadien Serge Patrice Thibodeau que j’ai mis de côté pour les prochains jours. Et il semblerait que la lectrice d’Anna Trubnikov ait trouvé son bonheur puisque voici ce qu’elle a demandé que je copie à votre intention :

la faim s’enfuit dans la neige.
nos épaules fanées, répandues sur la couche.
ma tête près de la tienne, confondues,
confondantes,
nous retiennent nos étreintes
à l’instant imaginées,
nous frôlent et s’attardent.

je me nourris de ton sel.

Constater que des livres ont été « piqués » n’est jamais chose agréable pour un libraire. Et force lui est d’admettre – quand il a fait le tour des rayons pour retrouver les égarés – que certains disparus se sont envolés à jamais, dissimulés dans les amples poches d’un manteau. Probablement parce que ceux qui sont partis avec étaient trop gênés pour passer à la caisse les payer. En effet, passaient souvent tout droit des bibles ou des guides pratiques sur la sexualité. Faudrait-il donc pécher en volant des livres pour apprendre comment s’adonner au péché ou pour prier afin d’expier ses péchés?

*toile de Lucia Cullinane Garcia

La petite lectrice de l’artiste Jose Maria Pérez Pérez serait-elle à la recherche d’une définition juste du mot blogue? Sans aucun doute, elle va trouver sa réponse ici.

Non, non, nous n’avions pas tout vu! Denise avait encore du bleu à nous montrer et même du vert!