Vivre d’espoir
Selon les prédictions, la nature devrait ressembler à ça dans un mois… Enfin, en Suisse, chez Denise. Mais bon, on peut espérer la même chose pour tout le monde, non?
Selon les prédictions, la nature devrait ressembler à ça dans un mois… Enfin, en Suisse, chez Denise. Mais bon, on peut espérer la même chose pour tout le monde, non?
Le lecteur de L. G. Malmberg rêverait-il d’être libraire? Et même de tenir le blog d’une librairie? Si c’est le cas, cet endroit devrait lui plaire…
Est-ce vraiment la lectrice peinte par un artiste du XIXe siècle qui a dit tout haut : Youpi, c’est vendredi! ou est-ce moi? Peu importe que ce soit l’une ou l’autre, youpi, c’est vendredi! Et dans quelques heures, je pourrai tout comme elle retrouver mes livres et mes toiles…
Ce matin, on ne se dépêche pas! On prend notre temps et on regarde le ciel avec Denise. Le programme vous convient?
C’est ce soir que nous fermerons le recueil de Pascale Roche intitulé Un souffle d’équilibre. Mais pas avant de lire ce que la lectrice de Giliah Litwack a choisi pour nous.
Nous voici devenus arbres
d’amitiés, de rêves, de voilures
pris dans des chevelures
tant de racines, de ramées
plongés toujours dans la même terre labourée
avec l’illusion que le monde est à cette mesure
Il y a tant de mots de lui, tant de mots éparpillés au fil des jours, tant de mots qui sont toute sa richesse que soir après soir elle peut en prendre quelques-uns. Les lire et les relire. Les laisser se poser sur sa peau comme une caresse. Tant de mots de lui qu’ils ne s’épuiseront jamais. Tant de mots qu’elle peut en saisir quelques-uns au hasard : il en restera toujours.
*toile de Meijer Bleekrode
Quand on espère le printemps comme je l’espère et qu’une nouvelle bordée de neige se dépose sur les trottoirs à la place, il n’y a qu’un antidote possible. Ça s’appelle la thérapie par les fleurs d’Armando. Et ça marche à tous les coups! On verra si le remède agit sur d’autres que moi!
Et si la phrase que nous cherchons dans les livres peints par l’artiste Kay Stanford était tout simplement ici?
Il paraîtrait que vous avez si bien aidé Denise à faire fondre la neige que les tulipes sont déjà là! Quoi, vous ne me croyez pas? Pourtant, la preuve est bien là, non?
Je me suis toujours demandée du temps de ma vie de libraire – et je me pose toujours cette question, d’ailleurs – pourquoi certains auteurs donnaient des titres très longs à leurs livres. Car qui dit titre long dit bien entendu risque de déformation.
Mon ami le dramaturge Normand Chaurette – à qui on doit Fragments d’une lettre d’adieu lus par des géologues tout comme l’écrivain Yves Navarre dont j’ai révisé La terrasse des audiences au moment de l’adieu ont eu une seule réponse : parce que c’était le seul titre possible.
Je suppose que Robert M. Pirsig aurait dit de même de son Traité du zen et de l’entretien des motocyclettes. Comme Élizabeth Bourget à propos de Bernadette et Juliette ou la vie, c’est comme la vaisselle, c’est toujours à recommencer.
Ben oui, le seul titre possible… Ne me dites pas que les écrivains n’ont pas d’humour!
*toile de Brassaï