Lali

14 février 2009

Chansons d’amour 15

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 14:01

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Ils ont connu tant d’obstacles que les personnages de l’artiste Mike Jones que bien souvent ils se disent que leur histoire a beaucoup de La complainte du phoque en Alaska de Beau Dommage…

Cré-moé, cré-moé pas, quelque part en Alaska
Y a un phoque qui s’ennuie en maudit
Sa blonde est partie gagner sa vie
Dans un cirque aux États-Unis

Le phoque est tout seul, il regarde le soleil
Qui descend doucement sur le glacier
Il pense aux États en pleurant tout bas
C’est comme ça quand ta blonde t’a lâché

Ça vaut pas la peine
De laisser ceux qu’on aime
Pour aller faire tourner
Des ballons sur son nez
Ça fait rire les enfants
Ça dure jamais longtemps
Ça fait plus rire personne
Quand les enfants sont grands

Quand le phoque s’ennuie, il regarde son poil qui brille
Comme les rues de New York après la pluie
Il rêve à Chicago, à Marilyn Monroe
Il voudrait voir sa blonde faire un show

C’est rien qu’une histoire, je peux pas m’en faire accroire
Mais des fois j’ai l’impression que c’est moi
Qui est assis sur la glace les deux mains dans la face
Mon amour est partie puis je m’ennuie

Ça vaut pas la peine
De laisser ceux qu’on aime
Pour aller faire tourner
Des ballons sur son nez
Ça fait rire les enfants
Ça dure jamais longtemps
Ça fait plus rire personne
Quand les enfants sont grands

Ça vaut pas la peine
De laisser ceux qu’on aime
Pour aller faire tourner
Des ballons sur son nez

Chansons d’amour 14

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 13:01

groeber-hermann.gif

C’était leur chanson. Ça sera toujours leur chanson. Les personnages du peintre Hermann Groeber toujours verront La vie en rose à la manière de Piaf.

Des yeux qui font baisser les miens
Un rire qui se perd sur sa bouche
Voilà le portrait sans retouches
De l’homme auquel j’appartiens

Quand il me prend dans ses bras
Il me parle tout bas
Je vois la vie en rose
Il me dit des mots d’amour
Des mots de tous les jours
Et ça me fait quelque chose
Il est entré dans mon cœur
Une part de bonheur
Dont je connais la cause
C’est lui pour moi, moi pour lui, dans la vie
Il me l’a dit, l’a juré, pour la vie
Et dès que je l’aperçois
Alors je sens en moi,
Mon cœur qui bat

Des nuits d’amour à plus finir
Un grand bonheur qui prend sa place
Les ennuis, les chagrins s’effacent
Heureux, heureux à en mourir

Quand il me prend dans ses bras
Il me parle tout bas
Je vois la vie en rose
Il me dit des mots d’amour
Des mots de tous les jours
Et ça me fait quelque chose
Il est entré dans mon cœur
Une part de bonheur
Dont je connais la cause
C’est toi pour moi, moi pour toi, dans la vie
Tu me l’as dit, l’as juré, pour la vie
Et dès que je t’aperçois
Alors je sens en moi
Mon cœur qui bat

Chansons d’amour 13

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 12:01

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Léo Ferré chante Avec les temps. Ses mots ont envahi l’espace. Et les lecteurs de Valerie Hardy se disent que ça n’arrive qu’aux autres…

Avec le temps…
Avec le temps va tout s’en va
On oublie le visage et l’on oublie la voix
Le cœur quand ça bat plus s’est pas la peine d’aller
Chercher plus loin faut laisser faire et c’est très bien

Avec le temps…
Avec le temps va tout s’en va
L’autre qu’on adorait qu’on cherchait sous la pluie
L’autre qu’on devinait au détour d’un regard
Entre les mots entre les lignes et sous le fard
D’un serment maquillé qui s’en va faire sa nuit
Avec le temps tout s’évanouit

Avec le temps…
Avec le temps va tout s’en va
Même les plus chouettes souvenirs ça t’as une de ces gueules
A la Galerie Farfouille dans les rayons de la mort
Le samedi soir quand la tendresse s’en va toute seule

Avec le temps…
Avec le temps va tout s’en va
L’autre à qui l’on croyait pour un rhume pour un rien
L’autre à qui l’on donnait du vent et des bijoux
Pour qui l’on eût vendu son âme pour quelques sous
Devant quoi l’on se traînait comme traînent les chiens
Avec le temps va tout va bien

Avec le temps…
Avec le temps va tout s’en va
On oublie les passions et l’on oublie les voix
Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
Ne rentre pas trop tard surtout ne prends pas froid

Avec le temps…
Avec le temps va tout s’en va
Et l’on se sent blanchi comme un cheval fourbu
Et l’on se sent glacé dans un lit de hasard
Et l’on se sent tout seul peut-être mais peinard
Et l’on se sent floué par les années perdues

Alors vraiment
Avec le temps on n’aime plus…

La suggestion du 14 février 2009

Filed under: Couleurs et textures,La suggestion du jour — Lali @ 12:00

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Le lecteur peint par Meghan Keane chercherait-il une jolie citation pour la Saint-Valentin? Quelque chose d’aussi beau qu’une citation l’attend ici.

Chansons d’amour 12

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 11:01

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Les lecteurs de Leah Griffith Boyce se souviennent. C’était il y a si longtemps. Ils chantaient alors L’âme à la tendresse de Pauline Julien…

Ce soir j’ai l’âme à la tendresse
Tendre tendre, douce douce
Ce soir j’ai l’âme à la tendresse
Tendre tendre, douce douce

Tresser avec vous ce lien et cette délicatesse
Vous mes amis d’hier et d’aujourd’hui
Cette amitié dans la continuité
Un mot un regard un silence un sourire une lettre

Françoise Allen Claire Patrick Kim Roland Réjean Louise
Et tous les autres que je ne saurai nommer
Vous êtes mes havres des soirs de détresse
La goutte d’eau qui fait jaillir la source ma lumière

Aujourd’hui pourtant je vous attends en vain, je vous espère
Que faites-vous j’appelle je tends les bras
Nos amitiés se sont-elles évanouies?
Peut-être n’avons-nous plus rien à nous dire je chavire

Pourtant nous savons que la vie est plus forte que la mort
Le désespoir a dit son dernier mot
Permettez-moi de vous aimer toujours
Riches de nos secrets j’attendrai j’attendrai
J’attendrai j’attendrai j’attendrai j’attendrai
Les amitiés nouvelles.

Ne nous laissons pas faire!

Filed under: Revendications et autres constats — Lali @ 10:10

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Je sais que ce billet va faire tache un jour comme aujourd’hui, mais je dois absolument mentionner la chose tout de suite. Je suis trop en colère pour me taire.

Car, non, ce n’est pas normal. Et je suis en rogne. Moi qui cite toujours mes sources, moi qui me fais un devoir (et un plaisir) d’indiquer des liens, je me sens en ce moment flouée. Triste. Amère.

Qui lira ce billet de Coriolis pensera que cette personne l’a écrit, car rien n’indique que ce ne soit pas le cas. Et pourtant, il s’agit là d’un de mes poèmes publié le 5 février 2009.

Et pour que la frustration soit totale, pas moyen de laisser un commentaire à Coriolis pour lui demander de réparer les choses, parce que ce blog n’accepte pas les commentaires…

Oui, je suis en rogne. Et si d’autres vont faire un tour là-bas, peut-être auront-ils eux aussi la mauvaise surprise de constater que quelqu’un s’approprie quelque chose qui n’est pas sien. Comme double je dont le très joli billet a été repris chez Coriolis de même manière. Ou Armando, dont on a trafiqué le texte d’origine pour le faire sien ici.

Je crois qu’il est temps pour Coriolis de rectifier le tir. Et que ça doit être fait rapidement. Nul n’a le droit de s’approprier impunément ce qui n’est pas sien. Il existe des règles à respecter et là, elles sont flouées.

Puis-je vous inviter, blogueurs et blogueuses, à jeter un œil sur ce site, afin que vous puissiez voir si certains de vos textes n’apparaissent pas sans mention qu’ils sont vôtres? Pas plus que ne sont signalés le nom des artistes des toiles ou un lien vers chez eux (et dont beaucoup viennent de chez moi, tiens, tiens!)…

Non, nous ne laisserons pas passer la chose. Si Coriolis n’agit pas prestement, il faudra aviser les instances de Google et porter plainte.

Chansons d’amour 11

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 10:01

griffiths-eliza.jpg

Ils ont laissé là le livre. Les lecteurs d’Eliza Griffiths avaient bien autre chose à faire… Et quelque part, Julien Clerc chantait Ma préférence

Je le sais
Sa façon d’être à moi parfois vous déplaît
Autour d’elle et moi le silence se fait
Mais elle est ma préférence à moi

Oui je sais
Cet air d’indifférence qui est
Sa défense, vous fait souvent offense
Mais quand elle est parmi mes amis de faïence
De faïence, je sais sa défaillance

Je le sais
On ne me croit pas fidèle à ce qu’elle est
Et déjà vous parlez d’elle à l’imparfait
Mais elle est ma préférence à moi

Il faut le croire
Moi seul je sais quand elle a froid
Ses regards ne regardent que moi
Par hasard, elle aime mon incertitude
Par hasard, j’aime sa solitude

Il faut le croire
Moi seul je sais quand elle a froid
Ses regards ne regardent que moi
Par hasard, elle aime mon incertitude
Par hasard, j’aime sa solitude

Je le sais
Sa façon d’être à moi parfois vous déplaît
Autour d’elle et moi le silence se fait
Mais elle est, elle est ma chance à moi
Ma préférence à moi
Ma préférence à moi…

Ma préférence à moi
Ma préférence à moi…

Ma préférence à moi
Ma préférence à moi…

Chansons d’amour 10

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 9:01

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Et pourquoi ne pourrait-on pas imaginer que les personnages peints par Théodore Gérard ne seraient pas en train de chanter Je l’aime à mourir de Francis cabrel qu,il aurait pris soin de transcrire sur papier?

Moi je n’étais rien,
Et voilà qu’aujourd’hui
Je suis le gardien
Du sommeil de ses nuits,
Je l’aime à mourir.

Vous pouvez détruire
Tout ce qu’il vous plaira,
Elle n’aura qu’à ouvrir
L’espace de ses bras
Pour tout reconstruire,
Pour tout reconstruire.
Je l’aime à mourir.

Elle a gommé les chiffres
Des horloges du quartier,
Elle a fait de ma vie
Des cocottes en papier,
Des éclats de rires…

Elle a bâti des ponts
Entre nous et le ciel,
Et nous les traversons
À chaque fois qu’elle
Ne veut pas dormir,
Ne veut pas dormir.
Je l’aime à mourir.

Elle a dû faire toutes les guerres,
Pour être si forte aujourd’hui,
Elle a dû faire toutes les guerres,
De la vie, et l’amour aussi.

Elle vit de son mieux
Son rêve d’opaline,
Elle danse au milieu
Des forêts qu’elle dessine,
Je l’aime à mourir.

Elle porte des rubans
Qu’elle laisse s’envoler,
Elle me chante souvent
Que j’ai tort d’essayer
De les retenir,
De les retenir,
Je l’aime à mourir.

Pour monter dans sa grotte
Cachée sous les toits,
Je dois clouer des notes
À mes sabots de bois,
Je l’aime à mourir.

Je dois juste m’asseoir,
Je ne dois pas parler,
Je ne dois rien vouloir,
Je dois juste essayer
De lui appartenir,
De lui appartenir,
Je l’aime à mourir.

Elle a dû faire toutes les guerres,
Pour être si forte aujourd’hui,
Elle a dû faire toutes les guerres,
De la vie, et l’amour aussi.

Moi je n’étais rien,
Et voilà qu’aujourd’hui
Je suis le gardien
Du sommeil de ses nuits,
Je l’aime à mourir.

Vous pouvez détruire
Tout ce qu’il vous plaira,
Elle n’aura qu’à ouvrir
L’espace de ses bras
Pour tout reconstruire,
Pour tout reconstruire.
Je l’aime à mourir.

Chansons d’amour 9

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 8:01

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Partira-t-il? Restera-t-il? On n’en sait rien. On sait seulement que les personnages peints par l’artiste Sandra Fisher fredonnent la chanson de Goldman, Là-bas

Là-bas
Tout est neuf et tout est sauvage
Libre continent sans grillage
Ici, nos rêves sont étroits
C’est pour ça que j’irai là-bas

Là-bas
Faut du cœur et faut du courage
Mais tout est possible à mon âge
Si tu as la force et la foi
L’or est à portée de tes doigts
C’est pour ça que j’irai là-bas

N’y va pas
Y’a des tempêtes et des naufrages
Le feu, les diables et les mirages
Je te sais si fragile parfois
Reste au creux de moi

On a tant d’amour à faire
Tant de bonheur à venir
Je te veux mari et père
Et toi, tu rêves de partir

Ici, tout est joué d’avance
Et l’on n’y peut rien changer
Tout dépend de ta naissance
Et moi je ne suis pas bien né

Là-bas
Loin de nos vies, de nos villages
J’oublierai ta voix, ton visage
J’ai beau te serrer dans mes bras
Tu m’échappes déjà, là-bas

J’aurai ma chance, j’aurai mes droits
N’y va pas
Et la fierté qu’ici je n’ai pas
Là-bas
Tout ce que tu mérites est à toi
N’y va pas
Ici, les autres imposent leur loi
Là-bas
Je te perdrai peut-être là-bas
N’y va pas
Mais je me perds si je reste là
Là-bas
La vie ne m’a pas laissé le choix
N’y va pas
Toi et moi, ce sera là-bas ou pas
Là-bas
Tout est neuf et tout est sauvage
N’y va pas
Libre continent sans grillage
Là-bas
Beau comme n’imagine pas
N’y va pas
Ici, même nos rêves sont étroits
Là-bas
C’est pour ça que j’irai là-bas
N’y va pas
On ne m’a pas laissé le choix
Là-bas
Je me perds si je reste là
N’y va pas
C’est pour ça que j’irai là-bas

Chansons d’amour 8

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 7:01

borsos-jozsef.jpg

Et peut-être n’ont-ils rien. Rien que ça, que l’amour. Et c’est pour cette raison que j’offrirai au couple peint par Joszef Borsos la chanson de Brel, Quand on n’a que l’amour.

Quand on n’a que l’amour
A s’offrir en partage
Au jour du grand voyage
Qu’est notre grand amour
Quand on n’a que l’amour
Mon amour toi et moi
Pour qu’éclatent de joie
Chaque heure et chaque jour
Quand on n’a que l’amour
Pour vivre nos promesses
Sans nulle autre richesse
Que d’y croire toujours
Quand on n’a que l’amour
Pour meubler de merveilles
Et couvrir de soleil
La laideur des faubourgs
Quand on n’a que l’amour
Pour unique raison
Pour unique chanson
Et unique secours

Quand on n’a que l’amour
Pour habiller matin
Pauvres et malandrins
De manteaux de velours
Quand on n’a que l’amour
À offrir en prière
Pour les maux de la terre
En simple troubadour
Quand on n’a que l’amour
A offrir à ceux-là
Dont l’unique combat
Est de chercher le jour
Quand on n’a que l’amour
Pour tracer un chemin
Et forcer le destin
À chaque carrefour
Quand on n’a que l’amour
Pour parler aux canons
Et rien qu’une chanson
Pour convaincre un tambour

Alors sans avoir rien
Que la force d’aimer
Nous aurons dans nos mains
Amis le monde entier.

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