
Mon manteau va sécher. Mes bottes vont sécher. Mes gants vont sécher. J’ai laissé les bourrasques dehors. Le café sera bon, le chocolat noir aussi. Et la pile de livres qui m’attend sera ma récompense pour avoir traversé la tempête de neige.
Et puis, sûrement, je sourirai. Un peu. Non, beaucoup. Parce que vous êtes là quelque part. Avec votre tendresse, vos états d’âme, votre sens du partage, votre humour et tous ces petits rien qui font que je retrouve ce pays avec bonheur. Ce pays qui est le mien, ce pays qui est le vôtre, et qui a de sens parce que vous êtes là.
*sur une illustration de Silke Leffler