Sourire(s)
Je l’ai regardée et j’ai souri. Et puis, elle m’a souri aussi. Et je crois que quelqu’un a souri à nous regarder nous sourire.
Je l’ai regardée et j’ai souri. Et puis, elle m’a souri aussi. Et je crois que quelqu’un a souri à nous regarder nous sourire.
Le lectrice de la chocolaterie Praline et Caramel de vendredi dernier est-elle toujours assise à la même place? A-t-elle fini de dévorer le journal? Ce serait assez tentant d’aller vérifier sur place tant tout ce qu’on trouve là-bas est invitant et fond dans la bouche, s’il faut un prétexte de plus…
La compétition est serrée. Après la tentante Suisse, après les Alpes françaises non moins tentantes, voilà qu’Armando a déniché la maison de mes rêves en Algarve. Oui, oui, je l’avoue, je craque pour les cœurs des volets.
Les mots ça fait vivre quand on a personne. (Marie-Claire Blais)
Le lecteur de Marta Moreu s’est arrêté sur cette phrase. Elle lui semble si vraie. Mais il préfère vous lire, lire ce que mots vous inspirent. Et c’est pour cette raison qu’il a laissé cette phrase ici. Poème, texte de fiction, citation, paroles de chanson, peu importe. Tant que la phrase suscite en vous quelques mots.
Il repassera mercredi prochain vous lire, a-t-il dit, puisque ce n’est qu’à ce moment que je validerai les commentaires, comme le veut l’habitude.
Ne me dites pas qu’un tel paysage ne vous donne pas envie de prendre illico l’avion, je ne vous croirai pas. Décidément, Denise fait tout pour nous attirer en Suisse! Réussira-t-elle?
J’aime les lectrices du soir. J’aime qu’elles viennent s’asseoir et qu’elles ouvrent le livre que j’ai laissé à leur intention. J’aime qu’il en soit ainsi soir après soir. Et comme j’aime qu’elles apprécient, comme la lectrice de Joseph Solman, les poèmes de Nelligan, et que celle-ci en ait choisi un pour nous.
MARCHES FUNÈBRES
J’écoute en moi des voix funèbres
Clamer transcendantalement,
Quand sur un motif allemand
Se rythment ces marches célèbres.
Au frisson fou de mes vertèbres
Si je sanglote éperdument,
C’est que j’entends des voix funèbres
Clamer transcendantalement.
Tel un troupeau spectral de zèbres
Mon rêve rôde étrangement;
Et je suis hanté tellement
Qu’en moi toujours, dans mes ténèbres,
J’entends geindre des voix funèbres.
et quand un jour je m’endormirai pour toujours
et quand ce jour viendra
me reviendra son regard
accroché à mon corps
cet automne-là
et quand
dans longtemps je l’espère
ce jour viendra
peut-être me regardera-t-il
une dernière fois
comme cet automne-là
(septembre 2008)
*toile de Romeo Mesisca
Il voit tout, je vous l’ai déjà dit. Et en plus, il a le réflexe d’attraper chaque fois son appareil photo pour que nous puissions en profiter. Même plus que ça. Armando nous fait rêver…
C’est bien vrai que notre amie Denise a retrouvé ses roses. Et vous savez quoi? Personne ne s’en plaindra!