Lali

3 septembre 2008

Ce que mots vous inspirent 45

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

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Rien n’est plus dangereux qu’une idée quand on n’en a qu’une. [Paul Claudel]

La lectrice de Jacinthe Richard m’a lu cette citation pour que je la transcrive ici. Comme je le fais chaque mercredi. Pour ce que mots vous inspirent. Tout en sachant que Denise sera en vacances et qu’elle ne pourra peut-être pas la commenter, elle si fidèle à ces mercredis.

Et la lectrice rêve. Elle se dit que peut-être quelqu’un d’autre aura quelque chose à dire de cette phrase… On ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve…

La tendance se maintient

Filed under: Vos traces — Lali @ 7:54

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Le blanc semble vraiment de mise, puisque Denise en a laissé une couche avant de prendre la route… Voyons voir comment les choses évolueront…

Quelle sera la couleur du jour?

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 7:29

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Je ne sais jamais à l’heure de partir quelle couleur sera la couleur dominante du jour. C’est toujours la surprise. Du jaune? Du rouge? Ou du blanc? À suivre…

Et les mots sont venus jusqu’à lui

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 6:50

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Et les mots sont venus jusqu’à lui dans le jour naissant, alors que le ciel s’habille d’orange et que les oiseaux bavardent comme si le ciel était à eux. Et les mots sont venus, tout simplement, parce que d’autres mots étaient là, ceux d’un autre, des mots qui l’ont touché et auxquels on ne peut répondre que par d’autres. Et ils se sont posés tout seuls, côte à côte, sur le papier, sans même qu’il faille les ordonner. Empreints de sensibilité et de tendresse. Les seuls qui peuvent s’écrire pour répondre à ceux du désarroi mêlé à cette même tendresse.

*toile d’Alastair Adams

Anecdotes de libraire 23

Filed under: Anecdotes de libraire,Couleurs et textures — Lali @ 6:01

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Je me demande parfois s’il existe encore de vrais libraires, ceux capables de dire la vérité quand on leur pose une question qui demande la franchise. Ceux qui n’ont pas peur de perdre une vente et qui ont à cœur le bonheur de lire d’un éventuel client. Même s’ils ne savent rien de lui, même si celui-ci est entré par hasard, même s’ils ne le revoient jamais.

Se donnent-ils la peine de donner l’heure juste si on la leur demande ou se rangent-ils derrière l’opinion d’un critique ou le fait que le titre fait partie de la liste des meilleurs vendeurs?

Osent-ils dire, comme je l’ai fait un jour, alors qu’on me demandait ce que je pensais du roman érotique du moment, qui se vendait comme des pains chauds et que la cliente était visiblement prête à acheter, qu’elle pouvait ouvrir le livre à n’importe quelle page, qu’il était aussi mauvais d’une page à l’autre? Ce qu’elle a fait. Avant de le remettre sur la tablette.

Elle n’était pas du quartier. Elle était entrée pour acheter ce livre. Et uniquement ça.

Elle est repartie avec les nouvelles d’Anaïs Nin, un roman d’Anne Dandurand et mon coup de cœur du moment, car elle avait envie de voir ce que je considérais comme un bon livre. Et pendant des années, elle a traversé la ville tous les mois pour que je lui choisisse des livres.

*toile de Francesc Sillué

Voix qui s’envolent

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 5:43

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Elle va parfois là, dans ce parc d’une autre saison, dans ce parc qui a un prénom et non plus le nom que tout le monde lui connaît. Elle y apporte ce livre qu’il aime tant et elle l’ouvre au hasard. Et chaque fois, les mots sont justes. Ceux qui se prêtent à ce moment précis, à la lumière du matin ou à celle de la fin de l’après-midi. Ceux qu’il lui lisait autrefois avec sa voix qui souriait.

Et c’est cette voix que la lectrice de Raphaël Leguilloux entend chaque fois qu’elle ouvre le livre et que les mots arrivent à ses yeux. Et c’est cette voix qui occupe le parc comme leurs rires l’avaient fait ce jour-là. Et c’est cette voix qui envahit l’espace et qui s’envole dans le ciel avec les mots.

Et peut-être volent-ils vers lui, vers un endroit qui a aussi des souvenirs d’eux qui y sont gravés. Et peut-être même y apporte-t-il un livre qu’elle lui a offert et que lui aussi se laisse porter par sa voix qui s’empare des nuages. Et peut-être même que leurs voix se rencontrent dans leur course et qu’elles se posent ensemble sur une étoile pour veiller sur eux.

La suggestion, jour 13

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 0:00

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Les lecteurs peints par Andy Wood n’ont pas bronché quand ils ont vu passer Armando. Qui sont-ils? D’où viennent-ils? Et s’il nous parlait de ceux qui fréquentent l’Algarve en cette saison?

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