Lali

17 octobre 2007

La chaise inoccupée

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 6:23

rauchwerger

Et puis, un matin on se lève. On sait que bientôt la chaise inoccupée ne le sera plus. On sait que quelqu’un prendra place. On sait que ça ne tardera plus, parce qu’on a le ventre qui se noue et les yeux qui brillent. Le reste, on peut facilement le deviner. Même de dos, on ne peut que voir le sourire de la lectrice de Jan Rauchwerger.

16 octobre 2007

Ce que j’ai envie de lui dire

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 8:30

latour

Rêve, jolie lectrice. Ne te laisse pas influencer par les briseurs de rêves. Rêve. Et puis aime. Sois heureuse. On ne vit pas la vie des autres et les autres ne vivent pas la nôtre. Rêve. Et sois heureuse. Pense à aujourd’hui. Vis aujourd’hui. Demain, il sera trop tard pour aujourd’hui. Voilà ce que j’ai envie de dire à la lectrice de Jean Latour.

Il lisait seul depuis longtemps

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 7:32

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Il lisait seul depuis si longtemps, depuis si longtemps que le lecteur de L. Amati hésite à bouger tandis qu’elle s’est assise derrière lui et tente de lire ce qu’il lit. Et pourtant, il voudrait bien étirer le bras et poser la main sur son genou. Juste pour lui signifier qu’il est heureux. Qu’il est heureux qu’elle soit juste là, à portée de sa main, elle dont il a attendu la présence. Sans jamais y croire tout à fait.

Il continue de lire. À haute voix, cette fois. Je pense qu’elle a un peu penché la tête vers lui pour mieux écouter.

15 octobre 2007

Au pays de Jean-Claude

Filed under: Couleurs et textures,Petits plaisirs — Lali @ 18:56

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Je me demande si je ne suis pas en train de jouer avec les mots. Et si les mots étaient faits pour ça ? [Boris Vian]

Et s’il ne faisait que ça, jouer aves les mots, jour après jour inlassablement, en rimes et en pensées? Et s’il ne faisait que ça le poète d’Irina Gornostaeva? Et s’il ne faisait que ça, écrire pour son plaisir, pour notre plaisir? Et si le poète s’appelait Jean-Claude et s’il avait des mots qui vont plaire à Flairjoy, à Denis et à d’autres? Et si pour le découvrir, il fallait aller lire Déblogue? À vous de vous aventurer au pays de Jean-Claude. Je crois que vous ne verrez plus les mots de la même manière…

Une journée qui ne peut qu’être heureuse

Filed under: Signé Lilas,Vos traces — Lali @ 8:17

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Et je pars avec en tête les photos de Géraldine. Et je pars avec en tête l’Auvergne colorée. Et je pars, le cœur léger, vers une journée qui ne peut qu’être heureuse.

14 octobre 2007

Voilà ce qu’il lui écrira

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 20:45

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Tout comme la poésie, la sculpture ou la peinture, la vie a ses chefs-d’œuvre précieux.
[Oscar Wilde]

Voilà ce qu’il lui écrira. Et l’écrivain de Germain Théodore Ribot ajoutera : Tu es le seul chef-d’œuvre à mes yeux.

Emma qu’on aima

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 20:22

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Dans combien de livres s’est-elle perdue? À combien d’héroïnes s’est-elle identifiée? Peut-être même n’a-t-elle jamais vécu d’autre vie que celle des livres? Peut-être même ne sait-elle pas qu’une vie existe hors d’eux?

Le lectrice de Félix Vallotton n’a pas envie de se poser cette question. Ce soir, elle est Emma et rien d’autre. Emma qu’on aima.

L’oiseau assoiffé

Filed under: Vos traces — Lali @ 20:06

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À Genève, un autre oiseau. Un autre moment de tendresse. Celui où les yeux de Denise ont croisé ceux de l’oiseau assoiffé. D’eau ou d’amour? L’histoire ne le dit pas.

Les oiseaux amoureux

Filed under: Signé Armando,Vos traces — Lali @ 20:01

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La vie se joue à quelques mètres d’eux. Enfin, une vie autre que la leur, une vie dont ils ne font pas partie. Les oiseaux amoureux n’ont croisé qu’un seul regard ami dans cette foule déchaînée d’un après-midi bruyant, celui d’Armando, qui leur a souri.

Mais je ne sais rien

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 19:42

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Que vient-elle de lire qui la trouble autant? Je vois dans le regard de la lectrice d’Arturo Gordon Vargas un peu de brume, presque des larmes, sans savoir si tout cela est vraiment là, si tout cela est juste une impression fugitive qui disparaîtra à force de la regarder.

J’ai pourtant cette intime conviction de trouble, de sentiments épars qui affluent. J’ai pourtant cette sensation que la terre a tremblé quelque part et qu’elle reprend pied petit à petit, encore sous le choc. Mais je ne sais rien. Je ne sais que cette impression.

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