Une fois de plus un joli titre et rien que ça
Alain Bosquet de Thoran, qui n’est pourtant pas un débutant (il a obtenu le prix Rossel en 1994), ne m’a pas convaincue avec Le collectionneur de passants et autres disparitions. Et pourtant, j’aimais le titre. L’idée que chaque nouvelle fasse part d’une disparition au sens propre comme au figuré me plaisait.
Mais j’ai vite déchanté. Je n’ai trouvé là que des prétextes et peu de résultats. Des brouillons de nouvelles plus que des histoires finies. Preuve, une fois de plus, que bonnes intentions et littérature ne font pas bon ménage.
Et puis, faut dire que la chasse au caribou dans le Saskatchewan de la troisième nouvelle m’est resté en travers de la gorge. De un, on dit en Saskatchewan, et de deux, il n’y a pas de caribou dans ce coin du Canada, cette espèce animale préférant l’est à l’ouest…
Décidément, je deviens de plus en plus malcommode.
Lu dans le cadre du Challenge « Littérature belge ».