Un recueil sur la solitude 4
C’est avec la lectrice peinte par John Russell que se clôturera la série d’extraits tirés du recueil de Jean-Marc Desgent intitulé On croit trop que rien ne meurt. Mais non sans un dernier que voici :
Certains visages sont vrais. On sent qu’ils vont bientôt disparaître.
Nous ne nous retrouverons pas.
On connaît les routes des cités personnelles.
On passe du toucher au regard, de l’odorat à la pensée.
Les visages trop vrais, eux, demeurent sans fin
l’imposture : la passion de l’éternité.