Un pont 6
De sa main qui touche mon visage
ou de sa bouche lorsqu’elle prononce mon nom
de presque rien d’une caresse
je puise une lueur qui m’apprend à voir
C’est un éclair dans la clarté
ce rayonnement de beauté que je reconnais
le mot en soi est sublime ô beauté
et ce vide entre nous qui éclate
est une fenêtre qui ne cesse de s’ouvrir
sur le soleil même quand il pleut.
Claude Paradis, Un pont au-dessus du vide
*choix de la lectrice de Bruce Timson