Un pont 5
La ville se réduit à une promesse d’aube
La distance creuse un fleuve où s’enchevêtrent des énigmes
le voile d’une voix se retire des eaux glauques de l’absence
Le vide où l’on demeure embrasse tout l’horizon
chaque détail de soi dans le silence
découd paupières et papiers
Je réinvente la silhouette d’une femme.
Claude Paradis, Un pont au-dessus du vide
*choix de la lectrice de Leonard Campbell Taylor
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Gail
Comment by Gail — 18 juillet 2013 @ 17:45
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Comment by Lali — 18 juillet 2013 @ 22:13