Lali

19 février 2012

Un dimanche euphorisant 1

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 0:01

Décidément, ce qu’on lit dans les journaux n’a rien de réjouissant. C’est du moins ce que m’a affirmé la lectrice peinte par Dmitriy Lisichenko. Ce qui m’a donné l’idée de lui offrir, ainsi qu’aux lecteurs de journaux du jour, des euphorismes. Et pour tout vous dire, ceux que Grégoire Lacroix a regroupés sous le titre Les euphorismes de Grégoire.

Parce que les euphorismes, c’est très bon pour le moral. En effet, selon ce qu’affirme l’auteur, un euphorisme est un aphorisme qui apporte l’euphorie. Sans tarder, voici donc la première de ces réflexions :

Où se posaient les hirondelles avant l’invention du téléphone?

4 commentaires »

  1. Où se posaient les hirondelles avant l’invention du téléphone?

    Pour tous ceux qui n’ont jamais eu l’occasion de ne lire que les sottises écrites par un certain Darwin, je suis vraiment navré de pointer de mon index l’ignorance de votre question, d’autant plus que tout le monde sait que le fil des funambules n’a pas été inventé pour faire joli dans le décor et que le fil de l’eau ou encore celui de l’écriture n’ont pas été créés juste parce qu’on en avait marre de regarder passer les saisons. Et puis franchement. Vous faites quoi du fil d’Ariane?…

    Il faut que l’opinion publique sache une fois pour toutes qu’on a dressé les hirondelles à se poser sur les fils du téléphone dans le seul but d’espionner les conversations téléphoniques, alors que tout le monde pense qu’elles s’y reposent quelques instants. Eh oui les hirondelles ne sont que des 007 en plumes, créées pour dénoncer tous ceux qui chargent de la musique illégalement sur Internet.

    Maintenait vous le savez. On n’apprend quand même pas à un vieux singe à faire des grimaces. Ça, c’était pour revenir à Darwin.

    Comment by JeTeRéponds.com — 19 février 2012 @ 7:12

  2. Mon cher JeTeReponds, j’aime bien votre hypothèse si intelligemment étayée. Mais permettez-moi de vous en soumettre une autre.

    Je pense que les hirondelles ont fréquenté assidûment les cordes à linge avant les fils téléphoniques. C’est d’ailleurs à cet endroit qu’elles ont dû s’accorder pour nous offrir à tous les printemps( même si elles ne le font pas)leurs gazouillis les plus trissants.

    Je pense aussi qu’un oiseau passant son temps à chevaucher les dessous de dentelles ne peut que parfaire son chant enjôleur et séducteur.

    Aujourd’hui, la corde à linge étant en voie de disparition, je crains que son extinction totale ne tienne qu’à un fil.

    Donc j’en conclus qu’aucun oiseau volage ne pourra à l’avenir prendre des leçons d’elles et devra, le pauvre, s’en remettre au fil RSS.

    Comment by Jean Conclus — 19 février 2012 @ 11:15

  3. Je suis pour le moins étonné que vous ayez repris la théorie chère à ce fou d’Ingres qui aurait transformé une corde cassée de son violon en un fil où, selon la légende, pour se faire pardonner des dieux de la musique, il aurait accroché sa distraction maladive.

    Faut tout de même avoir le courage de rappeler ici que des noms, venant de tous les horizons du savoir et parmi les plus prestigieux dans le domaine de la réflexion universaliste, se sont penchés pendant des siècles sur l’hypothèque que maladroitement certains veulent défendre, sans toutefois pouvoir trouver la moindre particule d’ADN pouvant attester votre théorie, aussi séduisante soit-elle, de façon à qu’on puisse l’écrire comme lettre de vérité et l’accrocher sur la première corde à linge venue, sans courir le risque qu’elle s’envole avant même que l’encre puisse sécher.

    Et c’est bien dommage pour vous, mon cher Jean Conclus, puisque je vous trouve quelqu’un de chaleureux au point que le simple fait que la science et la connaissance m’interdisent de pouvoir partager votre théorie m’attriste et me fait souffrir à un point que vous ne soupçonnez même pas. Mais que voulez-vous, la triche (même par sympathie) était strictement interdite dans le monde scientifique, je ne peux que me résigner à cette intolérable et injuste souffrance à laquelle le savoir m’oblige.

    Merde… voilà que je pleure… je savais bien que cela allait finir par arriver.

    Comment by JeTeRéponds.com — 20 février 2012 @ 2:23

  4. Cher JeTeRéponds,

    Je suis très attristé que vous en soyez rendu au bout de votre corde et que de fil en aiguille la science vous ait enfermé dans ses règles strictes, apoétiques et rigoureuses.

    Mais sachez, cher ami, que l’hirondelle éprise de liberté se posera toujours où bon lui semble et je soupçonne qu’aujourd’hui même elle se posera doucement sur le bout de vos cils et s’abreuvera de vos larmes comme tous s’abreuvent de vos paroles qui ne se tariront jamais.

    Comment by Jean Conclus — 20 février 2012 @ 7:13

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