La lecture infinie 2
C’est la lectrice du peintre Alexandre Juliard qui a ce soir parcouru le recueil du poète belge Éric Brogniet intitulé La lecture infinie, dont certains textes lui ont beaucoup plu, alors que certains autres l’ont moins touchée — c’est souvent le cas d’anthologies réunissant des textes tirés de plusieurs recueils, lesquelles constituent tout de même une bonne façon d’aborder un auteur.
Et c’est sur ces vers qu’elle s’est longuement arrêtée :
Le rêve du poète
Il surgit de l’amour et de l’ombre
aux coutures vives du jour
Il remonte aux plus vieux mythes
inscrits dans la pierre
Il est une taie aveugle
ou une note de musique
Pour que l’œil se tourne
en dedans
(d’après Giorgio de Chirico)