Six personnages à qui l’auteur a accordé deux heures chacun
Nous sommes le 4 mai. Laurent Vial, pianiste lyonnais, donne un concert à Montréal. Au programme, deux sonates de Pierre Boulez, une pièce de Claude Vivier et la création d’un jeune compositeur montréalais.
Entre 18 h et minuit, soit une tranche de six heures, six personnages — le pianiste, le compositeur, l’esthète, la serveuse, le placier et le puceau — vont venir deux fois raconter une tranche d’une heure où chacune d’elles donnera lieu à une introspection et à un questionnement de la part de l’un ou l’autre narrateur. Il sera question de musique, il va sans dire, et de musique contemporaine, l’auteur du Récital en connaît en effet un rayon sur le sujet puisqu’il est lui-même compositeur (musique de chambre, musique vocale et musique orchestrale). Le Conseil Québécois de la musique a d’ailleurs décerné à ce jeune compositeur (il est né en 1979) quatre Prix Opus depuis 2005, notamment celui du Compositeur de l’année 2007-2008. Il sera aussi question de littérature — entre autres, du père Loriot, si, si — et des choix qui s’imposent à nous et de ceux qu’on fait. Et il sera encore question de musique, des interprètes, des compositeurs, de tout ce petit monde qui gravite autour de la même planète où certains se tolèrent tandis que d’autres s’apprécient.
Un court roman (il fait moins de 150 pages), bien construit (Olivier Messiaen qui a donné une conférence sur l’écriture musicale à laquelle j’ai assisté l’année précédant la naissance de Nicolas Gilbert aurait apprécié cette construction, vous comprendrez pourquoi à la fin du roman), léger (l’auteur fait même du Hitchcock) mais tout de même savant. Bref, un livre que j’ai dévoré et que je vous invite à lire sans réserve. Le récital est un bonheur de lecture.
Excusez-moi de vous contrarier Lali mais vous démarrez votre article en écrivant « Nous sommes le 4 mai. », or moi je sais que nous sommes le 14 octobre…
Mêle si les autres ne le relèvent pas, par politesse, il ne faut pas que je vous laisse prendre vos lecteurs pour des idiots… ça m’énerve. ça m’énerve. ça m’énerve…
Comment by Pépé — 14 octobre 2010 @ 1:14
Dis Pépé…
en disant que nous sommes le 4 mai, Lali veut situer l’histoire… c’est une image tu vois…
Comment by Pépé de Bruxelles — 14 octobre 2010 @ 1:16
Ah non, n’en rajoute pas… je sais bien ce que c’est une image… et là ce sont des mots… je sais très bien faire la différence entre une image et des mots. Il ne faut pas pousser. Faut pas me prendre pour un idiot non plus. ça m’énerve. ça m’énerve. ça m’énerve.
Comment by Pépé — 14 octobre 2010 @ 1:18
Tu as raison Pépé… Il est tard et tu me sembles très fatigué… tu veux que je te chante du Chantal Goya?…
Comment by Pépé de Bruxelles — 14 octobre 2010 @ 1:21
Goya a peint des berceuses?… j’savais pas.
Comment by Pépé — 14 octobre 2010 @ 1:21
Pépé de Bruxelles vous devriez conseiller à Pépé une tisane de Passiflora. Franchement c’est inquiétant, il s’énerve trop. Non ?
Comment by LOU — 14 octobre 2010 @ 1:28
Encore le Tarn, toujours le Tarn. Oui mais voilà.
Goya ici ou là :
http://www.ville-castres.fr/contenus/_contenus.php?clef=museegoya
Comment by LOU — 14 octobre 2010 @ 4:05
Et moi, grâce à LOU, je sais où trouver de la Passiflore… 😉 LOU m’a tout bien expliqué!
Pépé, LOU a raison, tu dormiras mieux!
Comment by Denise — 14 octobre 2010 @ 7:31
J’ai lu quelque part qu’une tisane de Passiflora bleu est contraire aux règles de la Mère Église…
Comment by Pépé — 14 octobre 2010 @ 10:10
Ah bon?… la Mère Église aussi a des règles?…
Comment by Pépé Ignorant — 14 octobre 2010 @ 10:11
Oui, malgré son âge avancé…
Comment by Pépé — 14 octobre 2010 @ 10:11
Moi je veux bien de ton thé à la Passiflora, LOU!… des rivières…
Comment by Pépé de Bruxelles — 14 octobre 2010 @ 10:14