Lali

25 septembre 2011

Quelques poèmes de Coppée 3

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

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Le soir, au coin du feu, j’ai pensé bien des fois
À la mort d’un oiseau, quelque part, dans les bois.
Pendant les tristes jours de l’hiver monotone,
Les pauvres nids déserts, les nids qu’on abandonne,
Se balancent au vent sur un ciel gris de fer.
Oh ! comme les oiseaux doivent mourir l’hiver!
Pourtant, lorsque viendra le temps des violettes,
Nous ne trouverons pas leurs délicats squelettes
Dans le gazon d’avril, où nous irons courir.
Est-ce que les oiseaux se cachent pour mourir?

François Coppée, Promenades et intérieurs

*choix de la lectrice de Lucile Blanch

3 commentaires »

  1. C’est un grand plaisir de lire les merveilleux mots de François Coppée.
    Bonne et douce journée Lali 😉

    Comment by Denise — 26 septembre 2011 @ 9:27

  2. Oh, retrouver un texte appris à l’école…ça fait belle lurette ça!
    Un vrai bonheur, merci, merci Lali, belle semaine.

    Comment by colo — 26 septembre 2011 @ 11:12

  3. lu avec plaisir malgré la tristesse du sens.

    Comment by Maïté/Aliénor — 26 septembre 2011 @ 15:51

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