Quelques jours avec Rosalie 5
lettre
où tu ne racontes
rien à personne
pas même une fissure
aucune lézarde
dans la corde des mots
lettre
douane piégée
mes mains qui se refusent
au papier
électrochoc en sourdine
la chambre où tu n’es pas
un corps à soi
correspondance espace
champ de couleurs et d’éclairs
souffle à souffle
un carré d’air sous tension
Rosalie Lessard, La chair est un refuge plus poignant que l’espace
*choix de la lectrice de Mario Fabbrini