Quand de sérieux patrons ne se prennent pas au sérieux
Imaginez un groupe de gens sérieux qui dirigent des recherches cliniques en vue de trouver de nouveaux médicaments. Vous les voyez austères et incapables de s’amuser, toujours le nez dans les formules chimiques, les calculs et les probabilités, n’est-ce pas? Et bien, cette fois, vous avez tout faux!
Il existe quelque part des gens sérieux qui ne se prennent pas au sérieux et dont le patron doit être celui qui se prend le moins au sérieux de tous ces gens sérieux: le patron de ma sœur. Il a trouvé un jeu pour occuper son équipe qu’il trouve trop peu au fait de… la chanson française et de ses classiques. Si, si. Et il a trouvé de quoi faire chercher son équipe de recherche.
26 chansons dont il fallait trouver le titre et l’interprète. Un jeu comme je les aime ! Et tout à fait pour moi, ma sœur le savait, puisqu’elle a dit que j’étais son « arme secrète ». Elle n’a pas eu tort. Et c’est avec un bonheur fou que j’ai trouvé les évidences — Guy Béart, Françoise Hardy, Sylvie Vartan, Daniel Guichard, Hugues Aufray, Juliette Gréco et autres — et même Ricet Barrier. Il n’en reste qu’une seule sur la liste qui me fasse un peu douter. Tant de gens ont interprété « Que reste-t-il de nos amours » en dehors de Trenet. Reste à voir si Eddy Mitchell est le bon choix pour que j’aie une note parfaite. Clin d’œil.
Mais quelle excellente idée d’inventer des jeux pareils. Trop de gens ne pensent pas que s’amuser ensemble par des défis et/ou des énigmes peut être aussi important que de bien travailler ensemble. Et j’applaudis quand je vois une telle initiative de la part d’un patron. Et si tout cela vous semble bien anecdotique et banal, c’est que vous avez perdu le sens ludique de la vie et que c’est bien dommage.