pour mieux nous aimer
enroulés emmêlés enchevêtrés
dans une même faim
dans la lumière du matin
pour mieux nous explorer
pour mieux nous humer
pour mieux nous toucher
enroulés emmêlés enchevêtrés
dans un même désir
dans la faim de dire
nous voilà entiers
non plus éparpillés
dans l’immensité
enroulés emmêlés enchevêtrés
pour mieux nous aimer
(février 2008)
*toile d’Eugene Edward Speicher