Lali

21 août 2010

Poèmes du Brésil 6

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

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Parce que d’autres livres sont là qui attendent les lectrices avec tant de poètes encore à découvrir, c’est la lectrice du peintre allemand Wilhelm Trübner qui, la dernière, a parcouru Le temps et la pierre de Reynaldo Valhino Alvarez. Duquel elle a extrait ce texte :

Pourquoi

Si fragile toujours, ce pont instable
mais vital, du passé vers le présent,
est, pour moi, source de ce que je fais,
raison d’aimer et d’être et de marcher,
qui me fait avancer toujours plus loin
que si je n’avais pas le temps derrière.
Oh, temps, toi qui me joues souvent des tours,
qui me pousses si fort vers le dernier
mur, au-delà duquel tout est obscur,
donne-moi de comprendre toutes choses,
avant que je m’en aille, sans comprendre,
pourquoi je suis et j’ai vécu, pourquoi
je vins sans espérer, et m’en irai
sans l’avoir demandé ni désiré.

2 commentaires »

  1. Vraiment, un coup de coeur, ces poèmes de Reynaldo Valhino Alvarez! Une merveille que je vais me procurer sans tarder … si c’est possible!

    Merci, Lali! Doux dimanche à toi et aux ami(e)s qui passent en ton pays d’ici
    Becs ++++

    Comment by Chantal — 22 août 2010 @ 5:23

  2. C’est de toute beauté! J’aime les mots de Reynaldo Valhino Alvarez.
    Je suis heureuse d’avoir découvert ce poète, grâce à toi.
    Merci Lali!

    Comment by Denise — 22 août 2010 @ 9:00

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