Poèmes du Brésil 1
Des recueils de poésie, des romans, des essais, des livres pour enfants, des prix importants, autant dans son Brésil natal qu’en Italie, au Portugal et au Mexique, des traductions vers le suédois, l’italien, l’espagnol, le perse, le corse, le français, le macédonien et le galicien. Voilà les renseignements qu’on trouve sur Reynaldo Valinho Alvarez, qui a participé au Festival International de la Poésie de Trois-Rivières en 1997. C’était plus que suffisant pour piquer la curiosité de la lectrice du peintre russe Konstantin Makovsky qui a choisi pour nous le recueil des prochains soirs, à savoir Le temps et la pierre, duquel elle a voulu retenir ceci :
Je m’émeus dans la cendre de ce soir
porté par de si faibles souvenirs
que me revient le rêve du départ
bien que je sois si près de l’arrivée
et que j’aie tant de raisons de rester
sans souhaiter le temps de s’en aller
ni nourrir des desseins de continuer.
J’avance tel le fou qui se fourvoie
sans arrêt aux détours de son chemin
et sans savoir repasse au même endroit.
Je refais tout l’espace parcouru
et mes questions demeurent sans réponse.
Où aurai-je laissé ce qui est perdu
ou qu’aurai-je laissé en me perdant?
Tout simplement, » Je m’émeus « … de ce poème!
Comment by Chantal — 17 août 2010 @ 5:38