Lali

17 décembre 2009

Les vers d’Éluard 18

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

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Seul le son des pages qu’on tourne dérangeait le silence ambiant. Des pages que la lectrice peinte par Joseph Bail tournait avec tendresse. Celles du recueil d’Éluard. Jusqu’à ce qu’elle arrête ici :

L’aube je t’aime j’ai toute la nuit dans les veines
Toute la nuit je t’ai regardée
J’ai tout à deviner je suis sûr des ténèbres
Elles me donnent le pouvoir
De t’envelopper
De t’agiter désir de vivre
Au sein de mon immobilité
Le pouvoir de te révéler
De te libérer de te perdre
Flamme invisible dans le jour.

Si tu t’en vas la porte s’ouvre sur le jour
Si tu t’en vas la porte s’ouvre sur moi-même.

Un commentaire »

  1. J’aime cette poésie tout en me demandant si je cmoprends bien ce que Charles Eluard a voulu vraiment dire ! mais après tout , ce n’est pas cela qui a de l’importance , chacun peut l’interpréter à sa manière !n’est-ce pas ?

    Comment by lanourse — 18 décembre 2009 @ 12:22

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